Algérie

Tlemcen En attendant la pluie !


La chaleur qui semble avoir battu tous lesrecords cette année, a causé de nombreux désagréments dans le secteur desfruits et légumes, beaucoup de revendeurs ayant préféré chômer. Et si lesfruits ont mûri avant l'heure, de nombreux légumes se sont transformés endenrées rares. C'est le cas des salades, des poireaux, des courgettes, destomates, des oignons et des pommes de terre... Les moustiques ont fait uneapparition remarquée, ils sont comme d'habitude au rendez-vous, mais secaractérisent, cette fois, par leur taille anormale qui en a surpris plus d'unet par leur résistance aux aérosols. De nombreux citoyens ont fait, les fraisde ces insectes. La pollution sonore bat des records de décibels, notammentdans les zones à forte concentration urbaine, mettant à rude épreuve la vie deshabitants allergiques au vacarme, les «chanteurs» bêlent à se couper le gosier,les sono débitent sans pitié leurs hurlements stridents, les trompettes fusent,les klaxons claquent, les cigales stridulent: de quoi assommer les volontés lesplus réfractaires au tohu-bohu.L'eau potable enregistre, à cause de lafermeture du barrage de Sikkak, d'importantes perturbations dans l'alimentationen AEP, aussi bien pour ses centres urbains que pour ses zones rurales. Cettesituation a fait profiter le commerce de cette précieuse denrée par le biaisdes citernes, les habitants sont fréquemment contraints de se déplacer auxquartiers voisins, les jerricans à la main, pour se procurer de l'eau.Les incendies dûs à des causes naturellesou humaines ont ravagé plus de 700 ha de forêts et de broussailles dans larégion de Tlemcen. Rien qu'à Aïn Kébira, pas moins de 500 ha de pins, debroussailles et diverses plantes de forêt sont partis en fumée en l'espace de 2jours.Finalement rien ou presque, n'a été ménagépour sauvegarder la forêt en cette saison où l'on pressent une flambée desincendies, à cause, notamment, des conditions climatiques qui favorisent ledéveloppement du sous-bois et du tapis herbacé, qui constituent un combustiblepropice au déclenchement et à la propagation des feux de forêts. Le ramassagedes ordures, dans bon nombre de cités du grand Tlemcen, ne tient pas compte duchangement de température et du passage brutal d'un temps clément à lacanicule. Première répercussion: les odeurs nauséabondes se dégagent desconteneurs réservés aux détritus ménagers à l'entrée des quartiers ou desrésidences. Bien évidemment, cet état de fait est encore plus aggravé par lemanque de civisme de certains qui n'utilisent pas les sachets et même quand ilsles utilisent, ils ne les ferment pas hermétiquement.La crainte des citoyens, à la veille de cetautomne, que l'inconfortable vague de chaleur se prolonge encore davantage,semble, de plus en plus, justifiée.Certains en arrivent même à prédire unautomne chaud, cette saison, avec en prime un manque de pluviométrie... Et cen'est jamais de bon augure, des gens d'expérience, agriculteurs de Tlemcenexpliquent que l'absence presque totale de méduses sur notre littoral estannonciatrice que la pluie sera vraisemblablement capricieuse...
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