TLEMCEN Du nouveau pour l'artisanat traditionnel

Ce secteur qui fut pendant des générations une source de fierté et de revenus pour de nombreuses familles à Tlemcen a été carrément délaissé au début des années 1970.
L'artisanat disparaissait peu à peu devant la poussée industrielle avec l'implantation de deux grands complexes, la Sonelec et la Soitex qui allaient absorber toute la main-d'œuvre locale, soit plus de 4 000 ouvriers et 2 000 ouvrières. Plusieurs métiers ont disparu dans la médina. Avec l'événement «Tlemcen capitale de la culture islamique», l'activité touristique a connu un réel essor qui a permis de relancer aussi les métiers traditionnels. Pour assurer la relève des grands «maalem» de l'époque, l'Institut national spécialisé de la formation professionnelle de l'artisanat traditionnel offre trois nouvelles spécialités pour la prochaine rentrée professionnelle qui aura lieu le 26 février prochain. Les nouveaux stagiaires peuvent postuler à une formation spécialisée en artisanat traditionnel sur le tissage, la dinanderie, et la céramique (option poterie). Le stage de trois mois sera assuré par un encadrement technique et pédagogique qualifié. Le début de la formation est prévu pour la fin février au niveau de l'institut (INSFPAT) et les inscriptions seront ouvertes jusqu'au 9 février. C'est une nouvelle chance pour les jeunes, notamment, ceux en difficulté, après un échec scolaire, de s'intégrer dans la vie active.