Algérie

Tlemcen : Des entreprises crient à l'injustice !



La restructuration de l'EPLF, décidée au printemps dernier, a mis sur le carreau une vingtaine d'entreprises à Tlemcen. « Nous avions entamé des projets d'envergure et à quelques doigts de leur réalisation, on nous a annoncé que l'EPLF allait être restructurée. Depuis janvier dernier, nous ne savons plus à qui réclamer notre argent (des milliards de cts). Nous sommes endettés jusqu'au cou et notre matériel se détériore dans les chantiers. En plus, nous avons des charges fixes à payer (TVA, assurances, commissaire aux comptes) », dénoncent les entrepreneurs. Ces derniers dont l'Eurl Ecovia, Belmokhtar Saïd, Benhabib Ayoub, Baroudi Mohamed et Bougouma Abdelaziz, entre autres, affirment être dupés en quelque sorte. « Ils auraient pu nous prévenir avant d'entamer les gros 'uvres, c'est-à-dire, depuis février dernier parce que les responsables de l'EPLF savaient que leur entreprise allait être restructurée et donc qu'on allait éprouver les pires difficultés pour recouvrer nos créances », disent-ils. Ayant construit des logements LSP et des villas individuelles au profit de l'EPLF, ces entreprises qui ne savent plus à qui s'adresser, ont tenté aujourd'hui d'obtenir des garanties ou, au moins, des promesses au niveau de l'EPLF de Tlemcen. « Nous avons constaté que les responsables n'avaient aucun dialogue optimiste à engager avec nous. Ce qu'ils nous disent, c'est de patienter », déplorent-ils. une affaire de tempsCertains d'entre eux se sont déplacés à Alger pour en savoir un peu plus sur leur situation. « Même son de cloche à la capitale (hiérarchie de l'EPLF), on nous dit que c'est une affaire de temps mais sans avancer de date », ont-ils ajouté. « En attendant, certains d'entre nous ont déjà déclaré faillite », précisent-ils avec amertume. « Nous avons appelé à plusieurs reprises la direction générale de l'EPLF de Tlemcen mais aucun interlocuteur au bout du fil. Nous ne voulons qu'être rassurés, orientés pour connaître notre sort, et si l'EPLF persistait dans son indifférence, nous aurions recours à la justice pour recouvrer nos droits », déclarent, en fin de compte, nos interlocuteurs.


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