«La gouvernance d'entreprise, l'éthique des affaires et la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE)», tel est le thème du Colloque international qui sera organisé par la Faculté des sciences économiques et de gestion de l'université de Tlemcen, les 5 et 6 décembre 2007. Cette manifestation d'envergure, sponsorisée par l'Agence nationale pour le développement de la recherche universitaire (ANDRU), l'APC de Tlemcen et des laboratoires Mecas et Poldeva, réunira une pléthore d'éminents professionnels du monde de l'économie venus d'horizons divers (France, Maroc, Tunisie, Madagascar, Soudan...) et universités du pays. De nombreux conférenciers passeront en revue la gouvernance d'entreprise respective dans leurs pays. Tels que M. Capron (Univ. Paris VIII) «La responsabilité sociale d'entreprise est-elle destinée à satisfaire les intérêts des parties prenantes de l'entreprise: enjeux théoriques et pratiques». M. Mekideche (CNES Alger) «Pratiques de gouvernance des entreprises algériennes : entre université et spécifité «. M. Bahloul (IDRH Oran) «Gouvernance et performances économiques dans le contexte du changement en Algérie». A. Abedou (CREAD Alger) «La responsabilité sociale des entreprises leaders algériennes et développement durable». F. Boudier et F. Bensbaa (Univ. Paris XII) «Gestion des déchets dangereux et comportements socialement irresponsables: l'exemple du trafic des déchets électriques et électroniques», A. Kouidri (Univ. d'Alger) «Rémunération du premier dirigeant et gouvernance des entreprises publiques en Algérie». A. Kerzabi (Univ. de Tlemcen) «La gouvernance d'entreprise dans les pays du Sud : le cas algérien» C. Bounoua (Univ. de Tlemcen) «Gouvernance et dynamique entreprenariales en Algérie : une analyse des comportements des entrepreneurs privés face au marché». A. Bennani (ENCG Tanger) «Système national d'innovation (SNI) et responsabilité sociale de l'entreprise : quelles configurations ? N. Beddi (Univ. Tlemcen) «L'éthique ou la pratique : quel choix pour une entreprise émergente? Les différents échanges qui seront effectués lors de ce colloque restent l'une des occasions idoines pour définir la notion de gouvernance dans les entreprises et les mécanismes qui permettent de limiter le pouvoir des dirigeants dans l'intérêt des actionnaires. La mise en place d'un système de gouvernance permet aux dirigeants d'aligner leurs intérêts sur celui des actionnaires, en facilitant l'information interne et externe, et comme l'a souligné M. Bendiabellah, président du colloque, que «le plus communicatif oblige les suiveurs à s'aligner». Pour qu'un système de gouvernance fonctionne, dans l'intérêt de l'entreprise, la flexibilité le moindre coût, la prévention doivent être de mise, permettant d'éviter les crises ou de les résoudre au moindre mal. Pour M. Bendiabdellah, l'entreprise algérienne souffre énormément du manque de transparence étant donné la défaillanfe criarde du système d'information, qui exclut presque l'obtention de données exhaustives et fiables. Cette défaillance est caractéristique des PME algériennes, qui non seulement sont lésées par une certaine réticence des prêteurs mais aussi et surtout par une sous-capitalisation et une faiblesse de la capitalisation boursière. «C'est pourquoi, il serait opportun pour l'entreprise algérienne d'ancrer les bases d'une bonne transparence et à relever les nouveaux défis qui se posent» a-t-il ajouté.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : BKhaled Boumediène
Source : www.lequotidien-oran.com