Un ouvrage d’art réalisé par l’illustre Gustave Eiffel au 19ème siècle.
Situées dans une zone montagneuse, à 7 km de la ville de Tlemcen, en allant vers Aïn Fezza où se trouvent une autre merveille (Les grottes de Béni Add), les Cascades d’El-Ourit font suite aux escarpements roses et rouges de l’oued Mefrouch. Un viaduc ferroviaire enjambe le torrent des cascades d’El Ourit. Cet ouvrage d’art du XIXe siècle a été réalisé par la société Gustave Eiffel et compagnie. Depuis 1993, elles font partie du Parc national.
Selon la légende, des roches imposantes dominaient un nid de verdure où coulaient, jadis, différentes sources s’abîmant sur des dalles de pierre.
Les gorges d’El-Ourit déversaient, en aval du barrage du Mefrouche, leurs eaux d’une hauteur d’environ 68 mètres, engendrant de merveilleuses chutes.
Dans les années 1970, et en pareille saison, les jeunes se dirigeaient en grand nombre vers ce site pour se rafraîchir et se baigner, notamment dans la Guelta Zerga (lac bleu) dont l’eau, de très basse température, donnait à la peau des baigneurs une couleur bleuâtre, d’où son nom.
Le poème «Ourit, Ourit», du poète tlemcénien Ibn Khamis, devint par la suite un hymne interprété par les jeunes filles qui se rendaient à ce lieu pour prendre un bain rafraîchissant ou pour laver le linge et même la laine.
Abandonné dans les années 1990, en raison de la situation sécuritaire déplorable, El Ourit a été restauré et rouvert au public au milieu des années 2000.
Chahredine Berriah
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Posté Le : 13/09/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Chahredine Berriah
Source : El Watan.com du jeudi 12 septembre 2013