Algérie

Tlemcen Cartable lourd, panique des parents



Partout, en milieu urbain comme en milieurural, la scolarisation, devenue obligatoire dès l'âge de six ans, estquasiment générale et enregistre des records.Les filles, dont la présence au sein desinstitutions éducatives était, voici un peu plus d'une décennie, assez limitée,s'achemine à grands pas vers la parité dans tous les cycles de l'enseignement,notamment dans l'enseignement primaire. Les frais de la rentrée scolaireprennent, de plus en plus, une part importante dans les postes de dépenses desménages, avec une facture qui se détaille en frais d'assurance, cotisations àl'association des parents d'élèves, la coopérative scolaire, en plus desfournitures scolaires. Des fournitures et des livres scolaires qui, chaqueannée, sont soumis aux aléas d'un marché où la spéculation va bon train dèsqu'un produit ou un autre vient à manquer.A côté de l'indispensable cartable, desmanuels et des cahiers, il faut compter aussi l'inévitable passage par laboutique du prêt-à-porter, difficile de décider un gamin à prendre le chemin del'école avec des sandales rafistolées et un short râpé par les parties de footsur le terrain vague du quartier. les parents d'élèves n'en peuvent plus.«Quand les dépenses pour un seul enfant, en deuxième année primaire, parexemple, atteignent les 10.000 DA, il y a de quoi se faire des soucis. Surtoutpour ceux qui ont plus d'un enfant à scolariser», nous révèle un parent d'élèvequi accompagnait sa petite fille dans un cyber de Tlemcen et d'enchaîner:«aujourd'hui ce ne sont plus les enfants qui stressent à l'approche de larentrée mais leurs parents qui appréhendent, plus que tout, le retour desenfants à l'école.«Le cartable, ce fardeau qui fait mal audos de nos enfants est devenu un vrai problème qui n'a, toujours, pas trouvé desolution. Nos enfants écoliers et lycéens subissent des pressions non paspédagogiques mais physiques», soupire un autre parent d'élève qui considère quece phénomène est devenu un fléau. L'idéal immédiat pour lui, serait de«restreindre, voire limiter les demandes de fournitures scolaires aux strictesnécessités pédagogiques et surtout de limiter les déplacements des élèves». Eneffet, ce cartable à la portée si symbolique et dans lequel l'élève met sescahiers et ses livres, est devenu un problème. Il est devenu trop lourd àporter pour des enfants encore en phase de croissance.


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