Algérie

«Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» Le bilan, côté théâtre



«Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011»
                                    Le bilan, côté théâtre
Production - La manifestation culturelle d'envergure internationale «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», entamée, pour rappel, au mois de février de l'année 2011, touche presque à sa fin.
Dix-neuf pièces théâtrales ont été retenues par une commission de professionnels et qui ont été présentées tout au long de l'année dernière. «Nous avons produit dix-neuf pièces théâtrales durant cette année», rappelle Brahim Noual, adjoint au chef du département de théâtre. «Nos représentations se sont déroulées aussi bien à Tlemcen qu'à l'intérieur du pays, couvrant quarante wilayas.»
«Ces productions sont des créations mais aussi des reprises, notamment conçues par des auteurs algériens illustres comme Kaki, Alloula ou Tahar Ouattar, noms indissociables de notre patrimoine culturel», poursuit-il.
Ainsi, et selon les responsables du département théâtre, la production théâtrale a été tout au long de l'année 2011 prolifique, régulière.
Dix-neuf pièces, donc différentes orientations esthétiques et aussi thématiques ont caractérisé les pièces présentées en cette occasion.
«Les thèmes des pièces présentées à Tlemcen n'ont pas seulement pour sujet central la qualité de capitale islamique, mais l'expression de la diversité culturelle de notre pays pétri dans son caractère islamique, amazigh et arabe, et cela à l'image des pays invités, eux aussi singularisés par la pluralité de leur culture.» Ainsi, les pièces présentées ont, dans une grande majorité, traité de l'histoire de Tlemcen, de ses figures illustres et personnalités historiques algériennes anciennes et contemporaines dont Sidi Haloui, Lissan Eddine Ibn El Khatib, Sidi Boumediène, Cheikh Amoud, Syphax ou encore El-Hallaj. Notons qu'en marge des représentations, les organisateurs ont initié à la faveur des amateurs et autres amoureux du 4e art, des ateliers de formation. 200 jeunes comédiens et comédiennes ont bénéficié des stages pour renforcer leurs connaissances dans le domaine de l'actorat, de la mise en scène'
Les journalistes ont, eux aussi, profité de ces ateliers. Il s'agissait de la critique d'art dramatique. «L'objectif consistait à renforcer les connaissances des journalistes en matière de critique en leur fournissant les outils nécessaires à leur travail, des outils qui leur permettront d'aiguiser leur point de vue, d'approfondir au mieux leur lecture et donc leur analyse du produit théâtral.»
Précisons que ces ateliers n'ont pas eu la prétention d'être des centres de formation au sens propre du terme, mais seulement des espaces d'initiation dispensant les stagiaires d'un complément de formation.
- Outre les 19 pièces retenues en cette occasion et présentées au grand public, le département théâtre a initié les journées théâtrales de la ville de Nedroma. Ils ont également organisé les journées théâtrales des wilayas du Sud qui se sont déroulées, l'année dernière et à titre d'exception, à Maghnia (du 17 au 27 novembre 2011). «L'objectif de ces journées consistait à faire connaître le travail théâtral tel que pratiqué dans les régions du Sud.» «Le but aussi est d'offrir aux jeunes amateurs de l'art des planches la possibilité de présenter leur capacité de faire du théâtre.»Car «les régions du Sud regorgent de potentialités extraordinaires dans la pratique théâtrale. Il y a vraiment des capacités, il y a une énergie extraordinaire qui n'attend qu'à être canalisée et développer.» Toutes ces activités ' ou ces initiatives ' ont permis tout au long de l'année 2011 de dynamiser la pratique artistique et théâtrale. Cela a aussi permis de soutenir ou de parrainer la jeune création. Le Théâtre national algérien, qui active actuellement à célébrer le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie et ce, à travers divers projets auxquels est associée la jeune création, précise que «cette dynamique enclenchée l'année dernière ne va pas se limiter qu'à cette occasion, à savoir «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Bien entendu, elle sera prolongée pour cette année et ce, à travers d'autres rendez-vous, tels que les journées du one man show qui se tiendront à Sebdou au mois de février prochain. Il y aura également les journées de théâtre pour enfants à Ghazaouet au mois de mars. Pour conclure, la ville de Tindouf aura prochainement son théâtre. Elle sera également dotée d'un théâtre en plein air, d'un musée, d'une bibliothèque, d'une Maison de la culture et d'un Centre culturel islamique.


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