Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, restaure les sites historiques de l’Émir Abdelkader

Tlemcen - Les sites réalisés par l’Emir Abdelkader et qui l’ont accueilli durant son passage à Tlemcen font l’objet d’opérations de restauration et de réhabilitation, a-t-on appris de la présidente de la section locale de la fondation Emir Abdelkader. Ces restaurations s’inscrivent dans le cadre des prépartifs de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 », que la ville prépare activement.

Ces opérations, qui ciblent, entre autres, le moulin à eau et le mausolée de Sidi Brahim, contribuent à sauvegarder un pan entier de l’histoire du fondateur de l’Etat algérien moderne dans la région de Tlemcen, a indiqué Mme Rostane Nouria, en annonçant l’organisation d’un séminaire national sur la vie et le parcours du chef de la résistance populaire algérienne, le week-end prochain, dans la région de Sidi Brahim, commune de Souahlia.

L’APC de Souahlia a alloué un montant de 4 millions de dinars pour la réhabilitation du mausolée de Sidi Brahim qui porte le nom du village qui a vu se dérouler, en 1845, la bataille remportée par l’Émir Abdelkader sur les forces coloniales dirigées par le colonel Montagnac, mort dans cette bataille, a indiqué le secrétaire général de cette commune.

Le moulin à eau de l’Emir Abdelkader (et tous ses accessoires), érigé dans la localité de Habalette (Sebdou) entre 1836 et 1842, bénéficie également d’opérations de restauration dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 », a-t-on ajouté.

La section locale de la fondation Emir Abdelkader tient, selon sa présidente, à revaloriser tous les sites où l’Emir avait séjouné à travers la wilaya de Tlemcen, notamment les tombeaux de Boumaâza et de Khalifa Ben Allal (Sebdou), la maison où a habité l’Emir à derb Messoufa (Tlemcen) ainsi que le mausolée où il avait fait sa dernière prière avant son exil.

Tous ces sites ont été proposés à la restauration et à l’aménagement afin d’en faire un parcours culturel et historique qui « rappellera à nos enfants, aux universitaires et aux chercheurs, la grandeur de l’Emir Abdelkader », a encore souligné Mme Rostane Nouria.