Algérie

Tlemcen - Ain Defla-Djedida : le casse-tête du manque d'eau


Malgré les efforts et les investissements consentis, depuis ces dernières années par les pouvoirs publics, pour améliorer les conditions de vie du citoyen, certains habitants sont encore confrontés au manque d'eau potable.C'est du moins ce qui se passe au sein du quartier résidentiel d'Ain Defla Djedida de la commune de Chetouane où les riverains n'ont eu de cesse d'interpeller les responsables de l'Algérienne des eaux (ADE) et les autorités locales sur leur calvaire et exiger une répartition juste et équitable de l'eau potable. Selon des habitants de cette agglomération périphérique de Tlemcen, ce le problème de ce liquide précieux se pose avec acuité depuis le mois de juillet dernier et a fini par provoquer leur inquiétude et notamment les riverains du grand boulevard « Chahid Mohamed Zatla » de cette cité limitrophe à la zone industrielle d'Ain Defla. « L'eau ne coule plus dans le robinet depuis le début de cet été ! On est en train de recourir aux citernes qui nous ramènent de l'eau dont on ignore l'origine et la qualité, à raison de 1.000 à 1.400 dinars la citerne. On achète aussi de l'eau en bouteille pour boire et on court parfois des kilomètres pour remplir quelques petits jerricans avec cette denrée, qui se raréfie de plus en plus dans les sources et points de la région. On est vraiment dans une situation embarrassante en cette période de canicule qui sévit depuis juillet dernier ! », se lamente Hamed, un riverain d'Ain Defla Djedida, soulignant que « l'eau potable est une urgence pour le citoyen mais personne ne semble bouger pour régler ce problème ! Le problème d'eau de notre cité est dû à la défaillance des canalisations et le manque d'équipements de distribution dans le réseau d'eau qui dessert notre quartier. L'ADE doit installer des vannes pour assurer une meilleure distribution d'eau pour l'ensemble des habitations ». Un autre casse-tête préoccupe la population d'Ain Defla, c'est les nuisances engendrées par des poids-lourds qui traversent quotidiennement cette localité, pour rejoindre la zone industrielle. « Les bruits répétés des camions de gros tonnage sont devenus intolérables et ont des répercussions graves sur la santé et la qualité de vie des habitants ! Il y a aussi le risque de la circulation des camions dans la cité qui constituent un grand danger pour nos enfants qui viennent de reprendre le chemin de l'école. Il faut interdire la circulation de ce type de véhicules dans les zones résidentielles et installer des panneaux d'interdiction dans les rues des cités », souligne Tabet. Selon Bensari, un autre riverain du boulevard « Chahid Mohamed Zatla », la présence des ateliers de mécanique auto, implantés en grand nombre sur cette grande artère, perturbe la quiétude des habitants dans ce secteur urbain. « Les autorités locales et responsables concernés d'urbanisme, des travaux publics, de l'environnement et du commerce doivent déterminer les conditions permettant la réduction des nuisances sonores dans l'environnement, l'interdiction de circulation d'engins lourds et la limitation des activités pouvant nuire à la tranquillité des habitants ».
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