Algérie

TLEMCEN



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L'avenir et le climat général sont incertains pour quelques micro-entreprises créées dans le cadre des différents dispositifs d'aide et d'accompagnement (ANSEJ, ANGEM, CNAC). C'est du moins ce que font savoir des jeunes responsables de micro-entreprises activant dans le domaine des travaux publics, l'hydraulique et les forêts dans la wilaya de Tlemcen.Ils affirment ne pas avoir perçu leur argent concernant les prestations réalisées dans différents projets d'ouverture et aménagements de pistes forestières. «Cela fait plus de trois ans que j'attends le règlement des situations des travaux de réalisation de plus de six kilomètres de pistes forestières à Metar, dans la commune de Sebdou, par l'entreprise régionale de génie rural (ex-Safa). Je n'arrive pas à comprendre cette situation pénalisante, pourtant toutes les situations des travaux effectués pour l'ouverture et l'aménagement de ces pistes forestières ont été dûment visées et prises en charge par les services techniques compétents», se lamente découragé, B. Walid, responsable de l'entreprise ETPHF. «Comment voulez-vous qu'on amortisse notre matériel et engins dans ces conditions ' Vraiment on travaille dans un environnement hostile et bureaucratique. Nous exigeons que les pouvoirs publics résolvent cet épineux problème dans les meilleurs délais. On veut être régularisés le plus vite possible, car nous avons achevé ce projet», ajoute-t-il. Ces mêmes inquiétudes sont partagées par six autres chefs de micro-entreprises exerçant dans le même domaine que l'entreprise ETPHF. «Cela fait des mois qu'on attend que nos situations soient régularisées par l'entreprise régionale de génie rural. Nous avons tous respecté les délais de réalisation de nos divers projets qui sont conformes aux prescriptions des cahiers des charges. Mais, les responsables de cette entreprise, domiciliée à Oran, refusent de nous payer. A chaque fois, ils nous renvoient vers leur direction générale à Alger.«Nous sommes victimes de hogra», lancent de jeunes entrepreneurs ayant fortement investi pour honorer leurs engagements et achever les travaux dans les délais prévisionnels. «Aujourd'hui, nous lançons un appel au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale pour intervenir auprès des responsables de cette entreprise qui nous ont ruinés. Ces pratiques nous contraignent à abandonner nos projets et freinent notre élan de jeunes entrepreneurs. Nous exigeons une commission d'enquête du ministère pour régler nos prestations et mettre fin aux abus réglementaires et entraves qui nuisent aux jeunes entrepreneurs qui veulent participer au développement local et être au service de l'économie de leur pays», ajoutent-t-ils.Ainsi, au moment où l'Etat déploie tous ses efforts pour encourager la création d'entreprises dans tous les domaines et promouvoir l'esprit d'entreprise dans notre pays, les jeunes créateurs de micro-entreprises font face à moult lourdeurs administratives et contraintes bureaucratiques qui risquent de bloquer leurs initiatives et les empêchent de prospérer.




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