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La station balnéaire de Marsa Ben M'hidi est la station phare de l'extrême Ouest. Parmi les 6 plages de la wilaya où la baignade est autorisée, à savoir celles de Honaïne, Sidi Ouchaâ, Beider, Moskarda I et II, Marsa Ben M'hidi, c'est cette dernière qui est devenue la 1re destination des vacanciers nationaux. C'est la virginité du site, la qualité de son sable, son caractère enclavé et sa proximité avec la fameuse plage marocaine Saïdia que seul Oued Kiss sépare, qui ont fait la réputation de Port Say où on attend plus de 7 millions cet été, bien que la période estivale soit écourtée par le mois de Ramadhan. Le seul paramètre qui risque de décevoir les estivants est le prix de location des lieux de séjour qui s'annonce déjà brûlant. Ainsi un F2 chez les particuliers est proposé à plus de 13 000 DA la nuit. Quant à ceux équipés de climatiseurs et proches de la plage, le prix est encore bien plus élevé. Si une infime minorité des loueurs accepte les réservations pour le mois d'août, la majorité se dit attendre l'approche de la haute saison, notamment le mois d'août où la demande explose, et donc le moment où les prix flambent, pour louer. "Après réflexion, j'ai décidé de passer mes vacances en Tunisie, où les prix reflètent le cadre et le service qui y est bien plus acceptable", dira ce père de famille qui explique que "pour 300 euros, une famille que je connais, composée du couple et 2 enfants, a passé 5 jours, nourrie et logée dans un hôtel prestigieux". Malgré la cherté du gîte et également la nourriture (le poulet à 1200 DA la saison écoulée), le rush aura lieu comme chaque année. Avec la concentration des estivants durant le seul mois d'août, la tâche pour les services de sécurité et ceux de l'APC ne sera pas aisée, aussi bien pour la collecte des ordures ménagères que pour assurer la bonne marche de l'évacuation des eaux usées, laquelle se fait malheureusement par pompes, et donc un petit accroc risque de provoquer une catastrophe.A. MNomAdresse email