L'animation et le suivi de l'évaluation du
programme de développement local - tranche 2010-2014 - a été au centre d'une
rencontre qui a regroupé M. Abdelkader Khellil, délégué au développement local
au niveau du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ainsi que
l'ensemble des directeurs de l'exécutif de la wilaya.
Dans sa présentation, le délégué et ancien
ministre de soutien à la relance économique a présenté l'approche
méthodologique sur la bonne gouvernance. «Cette nouvelle approche qui
recommande l'écoute et l'implication citoyenne s'inscrit dans les orientations
du chef de l'Etat», a-t-il précisé.
Lui succédant, le directeur de la
planification et de l'aménagement du territoire, M. Saïdi Tewfik, a d'emblée
présenté les grandes réalisations initiées pour la wilaya, notamment dans les
secteurs de l'hydraulique, des travaux publics, de l'habitat, de l'éducation et
de l'enseignement supérieur notamment. Il ajoutera que pour la tranche 2011, la
wilaya de Tlemcen a bénéficié d'une enveloppe de l'ordre de 2400 milliards de centimes.
«C'est tout un panel de projets qui seront
réalisés dans différents secteurs et plus particulièrement celui de la
jeunesse, les infrastructures éducatives, la santé, les travaux publics ainsi
que le sport de proximité». Le directeur de l'hydraulique a mis en relief
l'excédent qu'aura à connaître la wilaya en eau non conventionnelle.
C'est-à-dire les eaux issues du traitement de dessalement de l'eau de mer. Ce
sont 400.000 m3/j d'eau qui seront disponibles à partir du mois de juillet
prochain. Avec l'apport des eaux de surface et souterraines, l'exploitation de
la nappe de Zouia et la réalisation des deux stations de dessalement d'eau de
mer, Tlemcen est bien partie pour subvenir totalement à ses besoins en matière
d'eau domestique et industrielle. Le délégué au développement local a clôturé
cette séance de travail par une insistance sur le retour à la normalité dans la
vie du pays. «Il est inadmissible que la vie dans nos villes s'estompe après
18h. A partir de cette heure-là, les villes algériennes deviennent des cités
fantômes. Tous les commerces, les officines, les cabinets médicaux sont fermés.
C'est une chose qui va à contresens des ambitions d'un pays qui veut atteindre
les cimes de la modernité et le progrès, fera-t-il observer.
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Posté Le : 03/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Saïd B
Source : www.lequotidien-oran.com