Algérie

Tlemcen



Nouvelles réalisations et projets méritoires en filigrane Avec son passé historique prestigieux et son présent riche en potentialités économiques et culturelles, la capitale des Zianides dispose désormais d’indéniables atouts à même de l’insérer dans le monde moderne, pour participer légitimement aux nutations économiques voire technologiques, que traverse notre pays dans le cadre économique mondial. Tlemcen connaît, aujourd’hui, une véritable redynamisation dans tous ses secteurs vitaux de développement, à la faveur d’un programme d’action ambitieux, lancé durant ces dernières années et visant à répondre aux aspirations d’une population en nette croissance démographique. S’étendant sur une superficie de 9.017 km², la wilaya de Tlemcen se distingue par un climat continental et un relief fait de montagnes, de steppe et de piémonts. Sur le plan socioéconomique, la wilaya de Tlemcen se singularise surtout par les secteurs de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Industrie et de l’Hydraulique, celui-ci étant l’un des plus stratégiques. Barrages en quantité et sécheresse endémique Dans ce contexte, la wilaya de Tlemcen a subi de plein fouet la sécheresse, tout le long des dernières décennies. Une sécheresse qui n’a pas tardé à impacter durement les ressources en eau des barrages respectifs de Béni-Bahdel, Sekkak, Hammam Boughrara et de Sidi Abdelli, dont la capacité globale théorique est pourtant de 358 millions de mètres cubes. Pour pallier au déficit en ressources hydriques, qui s’en est suivi, trois projets de grande envergure ont permis d’étancher la soif de la population de Tlemcen, à savoir l’exploitation du champ captant de Zouïa, le transfert d’eau potable du barrage de Hammam Boughrara vers Maghnia et le renforcement de l’AEP du groupement urbain de Tlemcen à partir du barrage de Sekkak. D’autre part, deux stations de dessalement d’eau de mer, en cours de réalisation respectivement à Honaïne et à Souk Tléta, d’une capacité globale de traitement de 400.000 m3/jour, auront un impact prépondérant sur l’amélioration des ressources hydriques de la wilaya. Patrimoine sylvestre et réseau routier, atouts non négligeables Elaborés dans le cadre des différents programmes (PCD, PSD, FCCL, Hauts Plateaux et Fonds du Sud), plus de 4.000 projets inscrits attendent leur concrétisation. Ils visent pour la plupart l’amélioration des conditions de vie des citoyens, le désenclavement et la réalisation d’axes routiers, la réduction du déficit en ressources hydriques et l’habitat. Parmi ses meilleurs atouts, un couvert forestier dense et riche en flore et en faune. La répartition géographique du réseau routier joue un rôle prépondérant avec ses 827 km de routes nationales (RN2, RN22, RN7, RN35), 1.141 km de chemins de wilaya (CW) et pas moins de 2.116 km de chemins communaux (CC) qui ne demandent qu’à être promus à une meilleure destinée. Toutes ces voies d’accès sillonnent des plaines intérieures agricoles toutes cultivées, une zone steppique à vocation agropastorale et ne passent pas très loin des 08 zones d’expansion touristique (ZET), en attente de projets structurants de portées locale et régionale. Aménagement du Plateau de Lalla Setti A côté d’une zone industrielle couvrant quelque 220 ha au nord de la commune mère, une base productive largement diversifiée, alliant le textile traditionnel jusqu’aux dernières technologies en électronique et en télécommunications. Des potentialités mal ou peu mises en valeur, qui laissent bien des regrets nostalgiques, quand on pense aux investissements sans précédents que l’Etat y a engloutis par le passé. Dans le volet des réalisations plus récentes, d’importants projets ont été concrétisés, non sans avoir consommé au préalable des enveloppes faramineuses. Ainsi en est-il du secteur touristique, qui a hérité d’une enveloppe estimée à 510 millions de dinars, pour transformer le fameux Plateau de Lalla Setti. L’opération comprenait la réalisation d’un mirador, ainsi que les aménagements respectifs d’un lac artificiel, de l’esplanade des aires de jeux, du front limitant le Plateau de Lalla Setti et offrant une vue imprenable sur la ville et la plaine des Zianides. Un front à partir duquel, par temps clair, on pourrait apercevoir même l’horizon marin situé à quelque 40km à vol d’oiseau. L’aménagement de ce site, longtemps mis aux oubliettes, aura permis la création d’un ensemble d’espaces de détente et de loisirs. Le Parc de la Nature aura-t-il son jardin botanique ? On ne saurait finir de décrire ce tableau idyllique, sans parler du fameux téléphérique, dont l’une des deux stations terminales dessert justement le Plateau de Lalla Setti, l’autre étant celle du Grand Bassin, projet dont l’autorisation de programme (AP) atteindrait les 6,4 milliards de dinars, alors que le montant global du marché est de 1.170.756.022,73 dinars. Ce projet aura subi bien des péripéties contraignantes, qui ont retardé sa concrétisation durant quelque deux décennies. Pas très loin de ce site, la wilaya de Tlemcen a bénéficié de la réalisation de la Maison du Parc de la Nature, estimée initialement à 131.256.000,00 Da. Un ensemble structurant qui comprendra outre sa future salle de conférences de 400 places, 3 ateliers, 1 salle pédagogique, 1 salle d’exposition, 1 bibliothèque écologique, 1 conservatoire botanique, 1 restaurant et 1 bloc administratif, le tout au milieu d’un jardin botanique de quelque 07 hectares. En outre, un complexe intégré, évalué à 290 millions de dinars, sera destiné à accueillir des activités scientifiques pluridisciplinaires, allant en harmonie avec les programmes des pôles universitaires de la région. Complexe historique de la guerre de Libération Pour avoir été l’un des plus beaux fleurons de la Wilaya V, durant la guerre de Libération, la wilaya de Tlemcen aura bientôt son complexe historique, une enveloppe financière de plus de 307 millions de dinars étant réservée à cet objectif légitime. Pour ne pas quitter les hauteurs de Birouana, le futur centre médico-pédagogique qui sera implanté dans le même secteur géographique, devrait favoriser la prise en charge médico–psycho-pédagogique et garantir des prestations de qualité aux enfants inadaptés. Ce projet a déjà consommé plus de 121 millions de dinars. A l’opposé des hauteurs de la ville, précisément au quartier d’Oudjelida, situé à la périphérie nord, la réalisation de 980 logements sociaux locatifs a été confiée à une entreprise chinoise, qui a enlevé le marché estimé à 1.422.591.400,00 Da. Toujours dans la périphérie nord et à Chetouane cette fois, est prévue la réalisation d’un centre anti-cancéreux de 120 lits pour un montant de 187 millions de dinars. Enfin, la réalisation du second pôle universitaire implanté à Mansourah, confié également à une entreprise chinoise, reviendra à 1.050 millions de dinars aux caisses de l’Etat. F. Haddadi


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