Tlemcen

Les averses mettent à nu les carences Les fortes pluies diluviennes qui se sont abattues ces dernières 48 heures sur la wilaya de Tlemcen, ont mis à nu de nombreuses tares au niveau du chef-lieu de wilaya. Plusieurs quartiers y ont effectivement été durement touchés par les écoulements de boue et les inondations des voies d’accès, les rendant ainsi quasiment inaccessibles aux automobilistes et causant des désagréments aux habitants des cités populeuses, notamment à Oujlida, El Koudia et Bouhanak. Plusieurs écoliers, collégiens et lycéens n’ont pu rejoindre leurs établissements scolaires faute de transport à cause de l’impraticabilité des routes. Même le centre-ville n’a pas été épargné par les inondations. L’artère menant de Bab Sidi Boumediène vers Agadir et Sidi Yacoub est ainsi devenue un véritable oued. Il en a été de même pour celles menant de Kbassa vers Sidi Saïd et Chetouane, de Sidi Saïd vers Feddan Sebaâ, de l’allée des pins vers Bab Wahran... Il n’échappe à personne que les inondations de ces voies principales de la ville des Zianides sont manifestement dues à l’absence d’entretien des réseaux d’assainissement et des eaux pluviales. Ces réseaux sont, dans certains cas, bouchés et, dans d’autres, pas aux normes à cause de leurs faibles débits d’évacuation. Au niveau de l’université de Bouhanak, les habitants ont été bloqués durant plusieurs heures, la cité ayant été complètement isolée du reste de la ville par les impressionnantes stagnations des eaux pluviales, dissuadant tous les automobilistes. Le rond-point d’El Koudia a connu la même situation entraînant d’énormes bouchons à cause du niveau inquiétant des eaux. Ces situations sont vécues par les populations périphériques à chaque saison hivernale. Il suffit de quelques averses pour mettre à nu toutes les carences et insuffisances dans les réalisations de l’APC de Tlemcen à un moment où des efforts considérables sont constatés par les citoyens dans le ravalement des façades ou la mise en place du carrelage dans des avenues qui ont déjà été carrelées, il y a moins d’une année, comme cela est le cas de l’avenue de la wilaya. Il est temps de mettre un terme à la politique ‘vitrine’ et de prendre en charge, effectivement, les problèmes quotidiens de la population de la cité des Zianides.