« Réalisé» sur les rives du Oued Sebaoudepuis le début des années 1970, l'énorme bidonville de «Rehahlia» ne cesse des'accroître au détriment de grandes exploitations agricoles qui relèventgénéralement du domaine public. En effet, le phénomène de la «bidonvilisation»qui touche davantage de terres depuis l'année 2000, enregistre de nouvellesunités tant en briques, qu'en parpaings et matériaux légers sur desexploitations souvent objet de concession de la part des services agricoles.Au-delà de l'anarchie que peut causer un tel état de fait, les litiges entre lesexploitants et les nouveaux arrivés prennent souvent des proportionsdangereuses devant un spectacle d'impuissance de la part des APC de Tizi-Ouzouet d'Idjer qui ne semblent posséder aucun outil juridique ou légal pour faireface à ce problème. Ainsi, à l'exception des mises en demeure, les squatters nesont nullement inquiétés si ce n'est de façon désespérée, par les exploitantsagricoles qui tentent de faire valoir leurs droits de concession devant lestribunaux. Une action qui se montre souvent vaine. Une situation à laquelles'ajoute une réalité des plus alarmantes sur les plans social et sanitaire àl'intérieur même du bidonville.
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Posté Le : 10/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohand Maokli
Source : www.lequotidien-oran.com