Algérie

Tizi-Ouzou - Syndicat SNAPAP de l’enseignement professionnel


Une série de dénonciations Le bureau de wilaya de l’enseignement et de la formation professionnels, dépendant du SNAPAP, menace la tutelle d’actions de protestation si ses revendications socioprofessionnelles ne sont pas prises en compte. Celles-ci ont fait l’objet d’une réunion, tenue fin novembre, au terme de laquelle une déclaration a sanctionné les travaux. Les syndicalistes protestent ainsi contre ce qu’ils appellent «le mépris affiché par la direction de l’enseignement et de la formation professionnels de la wilaya à l’égard des syndicats autonomes». De même, ils rejettent «l’écrit émanant du premier responsable du secteur au niveau de la wilaya instruisant les responsables des établissements d’interdire l’exercice du droit syndical à certaines catégories des personnels, sous prétexte qu’ils jouissent d’un pouvoir de sanction, et cela en violation des dispositions du code du travail». Comme ils s’érigent contre le fait que les représentants des travailleurs n’aient pas été «invités lors de la visite à Tizi-Ouzou du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, en octobre dernier». Pour les syndicalistes, «cela est une preuve que les visions discordantes dérangent». Ils s’interrogent par ailleurs sur «l’inadéquation des moyens humains et des matériels colossaux accordés par le ministère à la wilaya». Pour les autres problèmes, comme le logement, les syndicalistes disent qu’»aucun quota annuel n’est réservé au secteur, à l’instar des autres administrations, alors que des logements sont toujours inoccupés et des projets détournés». Ils déplorent également «l’absence d’aide de la part des responsables pour la réalisation des logements sous différentes formes, malgré la disponibilité des terrains d’assiettes foncières». Pour ce qui concerne la gestion des personnels, le syndicat évoque «le favoritisme, les primes non versées, les situations non assainies, les vacations non payées, les indemnités non réglées, etc.» Sur le plan du fonctionnement, le syndicat note «la dégradation de locaux présentant un danger permanent pour les apprenants et les personnels, les anciens bâtis menacés de fermeture, les nouveaux projets à l’arrêt et sans aucune justification, l’absence d’infirmerie dans les établissements à internat, la fermeture inexpliquée des sections, et enfin la surexploitation de certaines catégories de travailleurs». M. Chabane
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