Tizi Ouzou : Retard dans la mise en valeur des terres
Lancé l'été 2006, le projet de la mise en valeur des terres dont ont bénéficié les daïras Tigzirt et Makouda enregistre un retard considérable alors que les délais de réalisation,18 mois, touchent à leur fin. Les terres concernées par ce projet sont réparties sur trois périmètres différents. Il s'agit, en effet, des périmètres Chréa, Ichariouène et Azrou Oughadou, a indiqué le subdivisionnaire agricole de Tigzirt, M. Chabi Ahmed. La mise en valeur se fait par plusieurs actions à savoir le débroussaillement, l'ouverture et l'aménagement de pistes, le fonçage de puits, la correction torrentielle, aménagement de sources et la plantation fruitière. Outre toutes ces actions, le cadastrage de l'ensemble des terres est au programme. D'abord le périmètre Chréa concerne les communes Boudjima et Tigzirt et couvre une superficie de 1440 ha. L'enveloppe financière allouée à ce périmètre est de 172 700 000 DA.A l'exception de l'action d'ouverture de pistes qui est achevée, toutes les autres actions cumulent un retard important. Par exemple, le débroussaillement, sur les 980 ha prévus, seulement 190 ha ont été réalisés. 120 ha au niveau de la commune de Tigzirt et 70 ha à Boudjima. Idem pour la plantation fruitière où 91,5 ha sont achevés sur les 1296 ha programmés. Le périmètre Ichariouène, quant à lui, touche les communes Boudjima, Makouda et Mizrana, soit 1180 ha de terres. Là aussi, la majorité des opérations avance lentement. A titre d'exemple, 62,5 ha d'arbres fruitiers ont été plantés sur les 1062 ha prévus. Par contre, l'aménagement de pistes est quasiment terminé puisque 3 km sont achevés sur les 4 km prévus.Enfin, 1330 ha est la superficie du troisième périmètre Azrou Oughadou qui concerne Makouda et Mizrana. Le taux d'avancement des travaux varie d'une action à l'autre. Il y a des actions dont les travaux sont achevés à l'instar de la correction torrentielle. D'autres, en revanche avancent lentement comme la plantation fruitière qui a réalisé 275 ha sur 1197 ha prévus. Il est à signaler que ces résultats sont ceux enregistrés le mois de juin dernier. Parmi les raisons de ce retard cumulé, l'arrêt des travaux pendant la période hivernale. D'ailleurs, les travaux ont repris fin mars pour cette année. Selon toujours la même source, la grande partie des terres mises en valeur relève du domaine privé, le reste appartient à l'Etat.Par ailleurs, l'olivier est l'arbre fruitier le plus demandé dans les plantations fruitières à cause de la cherté de l'huile d'olive dans le marché. En plus, cet arbre n'exige pas beaucoup de travail, a-t-on signalé. Ce projet de mise en valeur des terres devrait relancer l'agriculture dans les montagnes et permettre aux citoyens de travailler leurs champs. Ces derniers ont été laissés à l'abondon, faute de pistes pour y accéder.
Posté Le : 30/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Karima Zerouali
Source : www.elwatan.com