Tizi ouzou. Les élèves des classes de terminale en grève Actualité : les autres articles

La grève des lycéens de terminale, enclenchée lundi dernier, s'est poursuivie, hier, dans certains établissements de la wilaya de Tizi Ouzou.
Les grévistes demandent un arrêt des cours d'une semaine avant le 11 mai, date fixée par le ministère de l'Education nationale. «Comment peut-on préparer l'examen en deux semaines seulement avant les épreuves du bac fixées au 3 juin '» On demande à la tutelle de penser à nous, élèves de 3e AS, qui feront nos compositions trimestrielles et subiront les épreuves du bac à presque moins de 20 jours d'intervalle», clame un lycéen de la région de Tadmaït qui ajoute qu'ils ne renonceront pas tant que leur revendication n'est pas prise au sérieux. «Si notre doléance n'est pas satisfaite, nous allons durcir notre mouvement», nous a souligné un autre.
Les élèves de terminale des différents lycées de la wilaya de Tizi Ouzou devaient observer un sit-in, hier, devant le siège de la direction de l'éducation (DE), mais cette action de protestation a été annulée.
Ils ont été rassurés, selon un lycéen de la ville de Tizi Ouzou, par le directeur de l'éducation, leur promettant de plancher sérieusement sur le problème. «Une délégation de lycéens de la ville de Tizi Ouzou a été reçue par le directeur de l'éducation», nous a souligné le chargé à la communication au niveau de la DE. Notons aussi que le premier responsable du secteur au niveau de la wilaya a, lors d'une déclaration, hier matin, à la radio régionale de Tizi Ouzou, précisé que le mécontentement des grévistes est légitime.
Et d'ajouter : «Je tiens à rassurer les lycéens, candidats au bac cette année, que les compositions de fin d'année auront lieu avant le 11 mai et aucun cours ne sera dispensé après cette date. J'informe aussi les élèves qu'une conférence nationale est prévue le 11 mai au ministère afin de déterminer le seuil des programmes à intégrer dans les sujets d'examen du bac qui se déroulera dans les mêmes conditions que celles de l'année dernière», a laissé entendre Noureddine Khaldi, le directeur
de l'éducation.