Tizi Ouzou : Les citoyens votent pour «un cadre de vie plus agréable»

Les électeurs de la wilaya de Tizi Ouzou ont commencé jeudi à rejoindre les centres de vote de la wilaya pour choisir les candidats les ''plus aptes'' à prendre en charge leurs doléances et à leur offrir un cadre de vie plus agréable, notamment sur le plan de l'hygiène publique. Une dame et sa fille, rencontrées au niveau du centre de vote de l'école Hamoutene, sont arrivées avant l'ouverture du centre de vote pour accomplir leur devoir. «Nous participons à ce scrutin, car nous estimons que si nous voulons que les choses changent, pour le mieux, dans notre commune, nous devons exprimer notre choix''. Elles ont exprimé l'espoir de voir le futur président d'APC de Tizi Ouzou, accorder plus d'intérêt à la question environnementale en faisant de la salubrité publique sa priorité ''. Cette préoccupation est partagée par plusieurs électeurs, rencontrés dans les différents centres de vote de la ville de Tizi Ouzou. Ahmed, un autre électeur, habitant à la cité 2000 logements de la Nouvelle ville, a déploré l'état d'insalubrité dans laquelle se trouve son quartier. «Depuis une année l'enlèvement des ordures est effectué sporadiquement. Aujourd'hui je vote pour la liste qui fait de ce souci, une priorité». La question environnementale est devenue ces dernières années, l'une des préoccupations majeures des citoyens, des associations écologiques et de l'administration locale qui a du organiser trois opérations de volontariat au chef lieu de wilaya et une quatrième à travers tout le territoire de la wilaya pour enlever les ordures qui s'entassaient dans les dépotoirs et sur les trottoirs. Des partis politiques et des indépendants en lice pour ces élections locales, et qui ont compris cette préoccupation et l'aspiration des citoyen à un environnement sain et propre, ont intégré, d'ailleurs, dans leurs programmes la prise en charge de ce problème, promettant même la création d'espaces verts et de jardins botaniques, parmi leur priorités s'ils accèdent aux APC. Une promesse qui «ne demande, ni de gros moyens, ni un élargissement des prérogatives des élus locaux, pour être tenue», souligne, à cet égard, Arezki, enseignant à l'université de Tizi Ouzou .