Algérie

TIZI-OUZOU: Les chantiers se noient dans un verre d’eau



Comme à chaque saison hivernale, la ville des Genêts plonge dans un lot de difficultés quotidiennes causées essentiellement par les intempéries. En effet, la nouvelle ville de Tizi-Ouzou réalisée depuis les années 1970 dans sa majorité sur un lit d’un oued détourné, n’arrive toujours pas, à ce jour et malgré les aménagements opérés à coups de milliards à «absorber» le flot des eaux pluviales qui se versent en son sein à partir des hauteurs de la capitale du Djurdjura. Une situation ingérable accentuée au quotidien par un trafic de véhicules, de plus en plus ample, qui traversent le boulevard Krim Belkacem et les artères secondaires. Toujours à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou ainsi que dans certains nouveaux lotissements de la vieille ville, le revêtement routier et l’état des VRD laissent à désirer par certains endroits. Ainsi, des kilomètres de tronçons routiers au cœur de l’espace urbain sont des artères à peine carrossables et ceci depuis plus de 25 ans. Un état de fait qui génère peines et désagréments aux habitants et usagers avec la fermeture ou la non-exploitation de locaux commerciaux le long de ces artères comme c’est surtout le cas des cités «EPLF» et «Louanchi». Des aménagements inachevés qui n’attendent qu’une attention dans une ville en pleine réhabilitation.



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