Les inondations ayant touché Bab El-Oued en
novembre 2001 ont été décortiquées avant-hier du point de vue météorologique
par M. Hamadache de l'Office national de la météorologie, au cours d'une
conférence animée à l'auditorium Hasnaoua de l'université de Tizi Ouzou, dans
le cadre des premières journées scientifiques organisées par la faculté du
génie électrique et de l'informatique.
Ainsi, selon le conférencier, les services
de météo Algérie avaient prédit un cumul de 180 mm de pluie en 24 heurs et un
bulletin spécial avait été émis, mais il manquait de précision quant au lieu
exact sur le cumul qui avait atteint plus de 260 mm avec des images
satellitaires de l'évolution des conditions météorologiques avant, durant et
après cette catastrophe naturelle. Mais, hélas, les dégâts étaient importants
en pertes matérielles estimées à 40 millions de dollars selon l'orateur qui a
souligné que le facteur essentiel dans la provocation de ces fortes
précipitations de pluies en si peu de temps est «la chaleur latente». Pour
pousser encore davantage le degré de précision par l'acquisition d'un
supercalculateur, le nouveau centre de l'ONM de Dar El-Beïda en construction
sera achevé avant la fin de l'année 2009.
Mais comme première mesure prise au
lendemain des inondations de Bab El-Oued pour mieux prévenir contre d'autres
catastrophes naturelles, selon M. Hamadache est l'intégration de l'Algérie du
système européen ALADIN permettant des échéances prévisionnelles de 36 heures
avant.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 01/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naït Ali H
Source : www.lequotidien-oran.com