Algérie

Tizi-Ouzou La grève des étudiants partiellement suivie



Le mot d'ordre de grève lancé par la coordination locale des étudiants (CLE) de l'université de Tizi-Ouzou a été partiellement suivi hier, pour réclamer le départ de la directrice locale des oeuvres universitaires Hasnaoua (DOUH). En effet, un arrêt de cours partiel a été observé hier à travers les campus de Tizi-Ouzou. L'appel à cette grève est lancé pour rappel suite à de nombreuses actions menées par les étudiants depuis septembre dernier pour demander l'amélioration des conditions pédagogiques dans les campus et de séjour dans les cités universitaires et la démission de cette responsable de la DOUH. Il avait été décidé de transformer à la rentrée, la cité garçons en cité filles pour faire face à la forte demande de chambres universitaires enregistrée. Depuis, les étudiants ne décolèrent pas et ont déjà arraché la revendication d'annuler ladite décision suite à leur imposante marche du 11 décembre dernier mais sans le départ de cette responsable. Alors, de retour des vacances d'hiver, la CLE revient à la charge pour réitérer cette revendication et mardi dernier une foule d'étudiants a saccagé le mobilier du bureau de la DOUH sur la voie publique. Ce qui fait qu'une plainte fut déposée contre 14 étudiants samedi dernier, pour ces faits ainsi que pour la destruction d'un portrait du président de la République à l'intérieur de cette administration. Et depuis, la CLE a décidé de radicaliser son mouvement de protestation et menace de bloquer l'université pour une durée illimitée dès samedi prochain si ses revendications ne sont pas prises en charge. Et avant-hier, une délégation de la CLE fut reçue à la wilaya par le chef du cabinet du wali en absence de ce dernier. Les discussions entre les deux parties n'ont rien apporté de nouveau. La DOUH de son côté soutient qu'une bonne partie des étudiants protestataires dépendent de la seconde direction locale des oeuvres universitaires, et ce n'est pas elle de prendre langue avec eux mais du ressort de son collègue et les accusent de manipulation. Alors les deux parties campent chacune sur ses positions et le conflit risque de se corser davantage même si les autorités de la wilaya demandent aux étudiants un délai de 15 jours pour connaître les conclusions du ministère de tutelle destinataire de la plateforme de revendications de la CLE. Et c'est l'année universitaire qui est compromise à Tizi-Ouzou si le dialogue entre les parties en conflit n'est pas noué.


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