Algérie

Tizi-Ouzou - Journée d’étude sur le FSIE



Les travailleurs invités à participer au capital de leurs sociétés Une journée d’étude et d’information s’est déroulée hier au niveau du siège de l’ENIEM à Tizi-Ouzou. Le Fonds de soutien à l’investissement à l’emploi (FSIE), créé en 2004 par décision de la chefferie du gouvernement et officialisé en 2006 sous forme de SPA par décret en date de mars 2006, a organisé, en collaboration avec l’UGTA, cette journée d’étude. Cet organisme qui compte trois principaux partenaires, l’UGTA, le ministère des Finances et les PME/PMI, a axé cette journée sur la sensibilisation. Le FSIE, selon son directeur M. Tessa, «ambitionne de sauvegarder l’emploi et aussi de sensibiliser les travailleurs à l’épargne pour, à la longue, améliorer leurs revenus, notamment ceux en position de retraite». Il se donne également pour autre ambition l’amélioration de la formation financière et économique du travailleur en l’aidant à souscrire à des actions à somme modique (200 Da). «Par ce moyen, dira-t-il, le travailleur va ainsi améliorer ses rentrées et donc son revenu». Dans son intervention, le directeur du FSIE a insisté sur la nécessité de la sensibilisation. Selon lui, «le travailleur algérien n’est pas habitué à cette forme de solidarité active qui a pourtant prouvé son efficacité au Canada». Prenant par la suite la parole pour parler de leur expérience, l’invité canadien, M. Dorien, a illustré son intervention par des points essentiels qui, selon lui, «pourront faire en sorte que l’expérience algérienne puisse réussir». «Au Canada, expliquera-t-il, dans les années 1980, le Québec avait connu un chômage atteignant les 15% de la population active. Les entreprises ayant eu du mal à trouver des prêts bancaires, elles ont fait appel à leurs propres employés en les incitant à prendre des actions au sein de l’entreprise. La première année, les initiateurs de ce plan étaient arrivés à intéresser 5.000 travailleurs et à atteindre, deux décennies plus tard, quelque 570.000 travailleurs. Ces efforts ont ainsi généré 150.000 emplois nouveaux». Reprenant la parole, M. Tessa dira, parlant de la date du début de l’opération en Algérie, que «le travail de sensibilisation a déjà commencé». Selon lui, «cette étape est cruciale et son échec peut entraver le développement du projet». Un autre écueil se dresse, selon lui : la mise en marche de la COSOB. Le travail de cette dernière commission consiste en effet à sauvegarder les intérêts des employés par le conseil d’orientation financière. Les avantages sont par ailleurs nombreux, ajoutera-t-il. En effet, «en sus des garanties de l’amélioration des revenus à long terme, les travailleurs souscripteurs auront, précisera-t-il, des bonifications allant jusqu’à 10% pour un maximum de 1112 actions achetées. Les PME qui créeront ainsi le plus d’emplois profiteront de cet apport financier de leurs employés». Pour illustrer son propos, M. Tessa dira que, «pour l’heure et pour Tizi-Ouzou, le FSIE compte sur la contribution des grosses entreprises activant dans la région, comme l’ENEL et l’unité de meubles de Taboukert». Des prospectus et des agents en conseil attendent le coup d’envoi pour la campagne de sensibilisation. Les agences bancaires et postales sont les plus indiquées pour l’opération de souscription qui débutera prochainement. M. Chabane


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)