Algérie

Tizi Ouzou invite dès aujourd'hui à « Dansons l'Algérie indépendante » Festival arabo-africain de danses folkloriques


Tizi Ouzou invite dès aujourd'hui à « Dansons l'Algérie indépendante » Festival arabo-africain de danses folkloriques
C'est sous le thème de « Dansons l'Algérie indépendante » que sera donné cet après-midi le coup d'envoi de la 8e édition du Festival arabo-africain de danses folkloriques. Une édition qui s'étalera jusqu'au 7 juillet prochain. « Nous voulons, à travers cette 8e version, recréer cette ambiance festive et cette liesse du peuple algérien en 1962 », dira M. Ould Ali El Hadi, le commissaire de ce festival, pour marquer le 51e anniversaire de l'indépendance du pays. Ainsi pour ce nouveau rendez-vous, ce ne sont pas moins de 12 pays étrangers dont l'Autriche en tant qu'invitée d'honneur qui y participent. Il est également des participants, la troupe Sushplatter aux côtés des habitués comme le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Niger pour l'Afrique subsaharienne et d'autres pays à l'image de la Tunisie, du Liban et de la Palestine, pour le monde arabe. Par ailleurs, dix troupes nationales prendront part à ce 8e Festival. Pourquoi l'Autriche dans un festival arabo-africain ' M. Ould Ali dira que c'est pour répondre à la demande de Mme Aloisia Wörgetter, l'ambassadrice d'Autriche à Alger, qui, lors de sa dernière visite dans la wilaya de Tizi Ouzou au mois de décembre 2012, avait émis le v'u de voir une troupe de son pays côtoyer les troupes africaines et arabes, et ce, pour asseoir des échanges fraternels et culturels durables avec tous les pays participants. C'est ainsi qu'ils seront 198 artistes étrangers et 180 locaux qui se produiront au niveau des deux sites majeurs que sont la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui accueillera le point de départ de la manifestation et le théâtre régional Kateb-Yacine pour la clôture. Avec comme guest star Amel Wahbi qui sera précédée de la troupe du Ballet national, pour lequel le festival rendra un hommage particulier, en ses 50 années d'existence. Le festival sera itinérant, puisqu'il passera aussi à travers les 21 daïras de la wilaya, les villes côtières de Tigzirt et Azzefoun et les places publiques du chef-lieu de wilaya, avec une ouverture sur la wilaya de Boumerdès. Des localités qui accueilleront les troupes programmées pour ce festival, mais aussi plus de 20 jeunes chanteurs et artistes locaux qui animeront les soirées estivales de ces localités. Quant à la non programmation du stade Oukil-Ramdane qui a toujours été le lieu privilégié de ce festival, M. Ould Ali précisera à ce propos que « le stade n'était pas disponible au moment opportun tant la mise en place du plateau technique et les essais nécessitent au moins une bonne semaine avant le début de la manifestation. Si bien que les techniciens prévus à cet effet ont été contraints de se retrouver sur d'autres festivals, nombreux, organisés par le ministère de tutelle à travers le pays ». Au chapitre galas, outre Amel Wahbi, il est aussi prévu Akli Yahiatène, le 4 juillet, dont le choix n'est pas fortuit, comme le dira encore M. Ould Ali : « Akli Yahiatène est un militant de la première heure de la cause nationale au sein de l'Amicale en France et pour avoir beaucoup chanté la gloire de l'Algérie. » Alors que Rabah Asma est lui programmé le 5 juillet. Comme il est aussi prévu un colloque, des journées d'étude, un marché du festival mais aussi un pays africain à l'honneur, à savoir le Sénégal, qui fera étalage de ses us et coutumes. La wilaya de Khenchela, de son côté, sera aussi à l'honneur en plantant une kheima sous laquelle le public découvrira les facettes de la culture et des arts des Nememchas. Par ailleurs, M. Ould Ali a aussi indiqué que le nombre réduit de structures d'accueil en matière d'hébergement dans la wilaya de Tizi Ouzou a poussé son comité d'organisation à ne pas inviter plus de délégations. Enfin, le directeur de la culture nous apprendra que Mme Khalida Toumi, la ministre de la Culture, est disposée à donner à ce festival une autre dimension que celle arabo-africaine. Une dimension internationale comme cela a été le cas par le passé en 1975 où la DJS de Tizi Ouzou organisait le festival international de danses populaires avec la participation d'une cinquantaine de pays venus des quatre coins du monde. A noter que la dernière édition remonte au mois de juillet 1990, avec l'avènement du terrorisme avant qu'il ne soit repris de manière sporadique avec une dimension nationale en 1995, 1997 et, enfin, 2000.
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