Le procès en appel de l'affaire de l'agression du délégué des Ârouch, Belaïd Abrika, programmé hier, à la cour d'appel de Tizi-Ouzou, en présence des auteurs présumés, a été émaillé d'incidents. Des incidents provoqués par les proches des deux parties en conflit, dès l'annonce de l'ouverture dudit procès. En effet, dès que le juge a appelé le plaignant à la barre, ce dernier a demandé la présence du chef de la brigade de gendarmerie de Draâ El-Mizan. Quelqu'un dans la salle crie: «assassin». D'autres, parmi les présents, se font entendre s'échangeant des insultes. Puis on en est arrivé aux mains. C'est alors que le juge décide de reporter l'affaire pour le 17 juin prochain en audience spéciale. La situation a failli dégénérer lorsque des individus ont voulu s'introduire dans la salle du tribunal criminel où des gendarmes assuraient la sécurité. Mais l'intervention des policiers en faction devant l'entrée de cette salle a permis d'éviter que les choses ne prennent une autre tournure. Et il a fallu près d'une heure pour que les esprits se calment.
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Posté Le : 07/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naït Ali H
Source : www.lequotidien-oran.com