C?est un père éploré et révolté que nous avons reçu à la rédaction de notre bureau de Tizi Ouzou. Suite à la perte de son fils mort-né à l?hôpital de Boghni, 41 km au sud du chef-lieu de la wilaya. L?accouchement, qui remonte au 3 juillet de l?année en cours, s?est déroulé dans des conditions difficiles, selon le père du bébé, Benkaroune Amar résidant à Bounouh, une commune limitrophe.« L?accouchement s?est déroulé sans gynécologue. Il n?y avait qu?un médecin généraliste et une sage-femme pour assister mon épouse », déplore notre interlocuteur, qui dit n?avoir reçu aucune explication à ce sujet de la part des responsables de cette structure sanitaire, en dépit de son insistance. Affligé par la mauvaise nouvelle, il retire le corps de son enfant pour l?enterrer. L?inhumation a eu lieu au village natal. En jetant un dernier regard dans les vêtements du mort-né, il découvre une étiquette sur laquelle est inscrit lisiblement un autre nom. Il venait d?enterrer un autre cadavre ! Fou de rage, il se rend à la police pour déposer plainte avant de se diriger à la morgue de Boghni, où il constatera que le corps de son fils y était toujours conservé. « C?est une erreur très grave qui ne devrait jamais arriver. On a tué mon fils une deuxième fois. Ce qui s?est passé est inadmissible », fulmine ce père de famille. Selon ses dires, une plainte a été déposée auprès du parquet général pour l?ouverture d?une enquête judiciaire sur cette macabre affaire, qui a défrayé la chronique dans toute la région de Boghni.
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Posté Le : 21/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. T.
Source : www.elwatan.com