Tizi Ouzou / Enseignement Reprise partielle dans certains établissements

Les élèves de l'école primaire Bouddha-Med-Saïd dans la comme de Bouzeguene, à 50 km à l'est de la wilaya de Tizi Ouzou, ont partiellement repris les cours après les vacances scolaires. En effet, les parents d'élèves excédés par la situation qui met en danger la vie de leur progéniture, grincent des dents suite au retard enregistré en matière de réfection de l'étanchéité. Une solution provisoire a été trouvée lors d'une réunion qui a regroupé les parents d'élèves, l'administration de l'établissement ainsi que le responsable de l'entreprise chargée des travaux. Elle consiste en la répartition des élèves en deux groupes, un groupe aura classe la matinée et l'autre l'après midi au sein des classes dont les travaux ont été achevés.
Pour rappel, un mouvement de grève a secoué cet établissement depuis le début de l'année scolaire pour exiger la réhabilitation de cet établissement dont le toit menace ruine.
Par ailleurs, les élèves du collège du chef-lieu de la commune de Tizi N'Tléta, relevant de la daïra de Ouadhias au sud de la wilaya n'ont pas repris pour cause de non-achèvement des travaux de réhabilitation de leur établissement. En effet, au niveau de cet établissement la reprise des cours n'a pas eu lieu avant-hier en raison de l'état dans lequel se trouvent les salles d'études dont le sol et la cour sont jonchés de débris. A voir l'état des lieux, la reprise n'est pas pour demain. Rappelons que ces travaux interviennent suite à une grève enclenchée une semaine avant les vacances pour l'amélioration des conditions de leur scolarité. Trois semaines plus tard, le taux d'avancement des travaux est à peine à 20 %. Les plus pénalisés sont sans doute les élèves des classes d'examens. Une solution provisoire a néanmoins été trouvée pour les classes d'examens qui devront rejoindre ce matin même les classes disponibles au rez-de-chaussée afin de rattraper un peu du temps perdu. Il est important de rappeler que plus de 182 millions de dinars ont été dégagés par la tutelle pour la réhabilitation des établissements scolaires dégradés par les intempéries du mois de février de l'année dernière. Les travaux devaient avoir lieu au cours des vacances d'été afin de ne pas entraver le cours de la scolarité des élèves, cependant une année après, des lacunes persistent au niveau de plusieurs établissements qui souffrent de multiples dégradation spécialement au niveau de l'étanchéité.