Algérie

Tizi Ouzou: Diagnostic du glissement de terrain de Aïn El-Hammam



Dans trois à quatre mois, on sera fixé sur la nature du glissement de terrain dans la ville de Aïn El-Hammam, 50 km au sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou, a annoncé jeudi le bureau d'études algéro-français chargé d'établir le diagnostic en réunion extraordinaire de l'exécutif présidée par le wali. En effet, les analyses des images satellitaire appuyées par des études sur le terrain devront permettre d'aboutir à la nature du déplacement de terrain qui, jusque-là déjà, a contraint les autorités à démolir trois immeubles d'une cité sur le principal boulevard de la ville de Aïn El-Hamma en juillet dernier, alors que 05 autres ont été classifiés comme constructions menacées sous la catégorie orange par des ingénieurs du CTC. Le wali n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme quant à la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires à la sauvegarde des habitants de cette ville notamment par l'accélération des travaux de réalisation des réseaux d'assainissement afin d'éviter la stagnation des eaux facteur aggravant le glissement sur une zone de plus d'une dizaine d'hectares. La seule assurance des spécialistes est qu'il n'y a pas de nouvelles zones touchées par ce phénomène, tout en relevant à l'issue de leur première phase de recherches qu'aucun dispositif de surveillance et d'alerte n'est opérationnel d'où l'urgence de songer à lancer de nouveaux sondages et des points de réseaux de topographie. A la revendication des commerçants ayant perdu leurs commerces suite à cette démolition d'urgence pour sauver des vies humaines menacées par ce glissement, le wali a promis l'envoi d'une commission dès la semaine prochaine dans le but de recaser ces commerçants. Au cours de la même réunion, une autre étude sur le glissement de terrain à Tigzirt, en aval de la mer, a été présentée par le même bureau d'études qui a promis aussi de rendre le verdict, dès mars prochain, pour permettre aux autorités d'entreprendre des mesures adéquates même si, pour le moment, la zone urbanisée n'est pas concernée par ces glissements tout au long de la RN 24.




le glissement de terrain d'Aîn EL hammam a bel et bien commencé à causer d'importants dégâts à la population locale du fait de la déformation des couches du tissu schisteux. ce phénomène s'aggrave en période hivernale vu les précipitations qui sont enregistrées chaque année. Mais suite aux démolitions des bâtiments ayant constitué des surcharges sur les remblais du coté du marché, le glissement a ralenti son mouvement.
FERHANI Amirouche - ingénieur - Tizi Ouzou, Algérie

20/06/2011 - 16093

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