Algérie

Tizi Ouzou / Développement 517 milliards débloqués en quinze ans



Tizi Ouzou / Développement
                                    517 milliards débloqués en quinze ans
Chiffres - Les programmes inscrits au profit de la wilaya ont été graduellement augmentés pour atteindre les 265,4 milliards de dinars lors du dernier plan quinquennal (2010-2014), soit presque l'équivalent des deux plans quinquennaux précédents dont le montant cumulé est de 252,18 milliards de dinars.
C'est ce qui ressort des statistiques de la Direction de la planification et de l'aménagement du territoire (Dpat). La décennie 1999-2009 a été, sans nul doute, celle des grandes transformations qui ont permis à la wilaya de Tizi Ouzou de se remettre sur les rails du développement, et ce, par la relance des projets structurants et l'inscription de nouveaux, avec comme priorité, le développement des infrastructures de base.
C'est ainsi qu'ont été relancés, durant cette période, des projets structurants dormants, dont le port d'Azeffoun, inscrit en 1983 et non concrétisé faute de crédits, le barrage de Taksebt, la rocade Sud et le pôle universitaire Hasnaoua II. C'est aussi durant cette décennie, plus exactement durant le plan quinquennal 2005-2009 qu'ont été lancés de nouveaux projets, dont le pôle universitaire de Tamda, le port de Tigzirt, la modernisation de la voie ferrée.
Les secteurs du logement, (notamment le rural), l'enseignement supérieur, la santé, l'éducation, l'hydraulique, les travaux publics, entre autres, ont aussi connu une évolution positive et importante, grâce aux enveloppes financières conséquentes dont ils ont été dotés.
A titre d'exemple, le taux de raccordement au gaz naturel qui était de 13% à fin 1999 a progressivement augmenté pour atteindre actuellement plus de 46%. Le réseau routier dont seulement 16% étaient viables en 1999, a été pris en charge de sorte à ce que plus de 60% soient en bon état actuellement.
Toutefois certains facteurs spécifiques à la wilaya bloquent ou retardent la concrétisation des programmes de développement, ont relevé les autorités locales (administration et élus). Il s'agit en premier lieu de la rareté du foncier relevant du domaine privé de l'Etat, contrainte qui a fait qu'à Tizi Ouzou le développement s'est fait en fonction de la disponibilité des assiettes foncières et non en fonction des besoins exprimés, admettent à l'unanimité les différents acteurs du développement local. Pour remédier à cette situation jugée «handicapante», l'agence foncière de la wilaya a été chargée de reconstituer le portefeuille foncier de la région.
De même que le dossier des expropriations a été rouvert afin de régler les situations pendantes depuis plusieurs années, en indemnisant les expropriés avec des prix actualisés. Le dernier cas en date est celui des habitants de Souk T'lata (commune de Tadmaït), expropriés pour les besoins de la réalisation d'un barrage dans ce village.
Outre le foncier, les oppositions des propriétaires terriens retardent considérablement les projets et obligent parfois l'Etat à débourser plus d'argent pour résoudre ce type de problèmes, comme ce fut le cas pour le projet de raccordement au gaz naturel dans la région de Larbaâ n'Ath Irathen.


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