Algérie

Tizi Ouzou : Des peines de 2 à 12 ans de prison dans l'affaire Achour



Des peines de 2 à 12 ans de prison ferme ont été prononcées par le tribunal correctionnel d'Azazga, hier, dans le procès des quatre policiers et l'homme d'affaires Achour Abderrahmane poursuivis pour plusieurs chefs d'accusations dont corruption et abus d'influence. Ainsi deux peines de 12 ans de prison ont été rendues à l'encontre de 2 prévenus à savoir Z. Messaoud, ancien responsable de la police judiciaire de la wilaya d'Alger et un autre officier de police O. Yacine, en plus d'une amende d'un million de dinars pour chacun d'eux. Le tribunal a ordonné également la saisie d'une villa et le remboursement financier de l'équivalent d'une voiture de type Peugeot 406 pour le premier et d'un appartement pour le second. L'homme d'affaires Achour Abderrahmane a été condamné à la peine de 07 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 1 million de dinars. Deux autres peines de 2 années de prison ferme, assorties d'une amende de 200.000 dinars ont été prononcées à l'encontre des deux autres policiers en l'occurrence Z. Djamel et S. Nadir, poursuivis dans le cadre de la même affaire. La direction générale de la Sûreté nationale, en sa qualité de partie civile dans ce procès a, pour sa part, demandé 05 millions de dinars comme dédommagement.

L'affaire en question a éclaté en janvier 2007, suite à une requête de cadres de la police à Tipaza adressée au procureur général près la cour de Blida dans laquelle ils se sont plaints d'une instruction leur ordonnant de transférer l'enquête sur la dilapidation de 32 milliards de dinars vers la sûreté de la wilaya d'Alger. Une enquête diligentée à l'effet d'établir les circonstances exactes de cette dilapidation. Le mis en cause dans ce dossier n'était autre que l'homme d'affaires Achour Abderrahmane. Ce dernier a alors offert des cadeaux et autres privilèges matériels aux enquêteurs. Bien que les prévenus principaux dans l'affaire aient réfuté les accusations retenues contre eux, lors de leur comparution devant le tribunal correctionnel d'Azazga, le 14 mars dernier, Achour Abderrahmane a reconnu avoir remis des cadeaux à ces co-accusés, tout en soutenant qu'il le faisait avec tous ses amis sans attendre quelque chose en contrepartie. Le procureur de la République avait requis des peines allant de 10 à 20 ans à l'encontre des 05 accusés.




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