Le village Aït Aïlem dans la commune d'Aïn El Hammam vient de se doter d'une école spécialisée pour inadaptés mentaux. Le projet est une initiative de l'association sociale Assirem (l'espoir) du village que préside le docteur Hadji, un médecin bénévole.
Cette école a vu le jour grâce à la générosité d'un citoyen du village qui a mis gracieusement à la disposition de l'association des locaux et qui a aussi, avec d'autres donateurs et bienfaiteurs, contribué à leur équipement et leur aménagement. Des salles de cours, des bureaux, une salle de consultation, une cuisine avec réfectoire et d'autres espaces pour les besoins de cette catégorie d'enfants forment cette structure baptisée Si Mokrane, en hommage à celui qui a fait don de ces locaux. Cette école se veut, selon ses initiateurs, un centre psychopédagogique spécialisé. Cependant, si la volonté existe et l'espace est disponible, l'encadrement humain et le personnel nécessaire à son fonctionnement restent néanmoins un problème de taille. Et pour cause, tous les intervenants, qu'ils soient maîtres éducateurs, agents d'entretien ou autres responsables pédagogiques ou administratifs, sont des bénévoles qui se dévouent pour apprendre aux enfants les premiers mouvements et gestes, comme la manière de s'assoir, comment tenir une cuillère et d'autres comportements essentiels et hygiéniques dans la vie de tous les jours. Alors que l'école a déjà ouvert ses portes aux petits élèves du préscolaire, répartis en quatre groupes selon leur retard et le degré de leur handicap, son ouverture officielle n'a eu lieu que mardi dernier au village Aït Aïlem en présence de beaucoup d'invités, notamment ceux qui ont participé à la réalisation du projet ainsi que des officiels locaux, dont le maire de la commune d'Aïn El Hammam. Les responsables de l'association Assirem espèrent justement que la présence des autorités leur fera prendre «conscience de l'importance de cet établissement et de la nécessité de lui apporter l'aide qu'il mérite en matière de moyens matériels et surtout humains». «Pour le moment, seuls les dons de nos bienfaiteurs nous permettent de prendre en charge gratuitement les enfants de toute la région de Aïn El Hammam», dira le docteur Hadji. Le président de l'association Assirem ajoutera : «Si toutefois nous sommes aidés par les bienfaiteurs et les institutions publiques, nous pourrons créér des ateliers spécialisés pour accueillir les malentendants et les non-voyants de la région.»
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Posté Le : 02/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sadek Ait Salem
Source : www.lesoirdalgerie.com