Tizi Ouzou

Abracadabrante, c'est le moins que l'on puisse dire de la situation que vit, ou plutôt que subit M. C. Benaïbouche, un professeur spécialisé de l'enseignement professionnel, initialement affecté au CFPA de Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Son parcours professionnel, ses nombreuses publications dans le domaine de la comptabilité et les séminaires qu'il animait pour le compte du ministère de tutelle l'ont logiquement amené, en 2006, à être nommé directeur du tout nouveau CFPA de Sidi-Naâmane, encore en chantier. Mais il ne savait certainement pas ce qui l'attendait. D'abord, on lui envoie un remplaçant sans l'avertir. Et c'est cette même directrice de la formation professionnelle de wilaya qui l'a désigné qui lui demande maintenant de quitter son poste. Mais le hic c'est qu'elle le fait par téléphone et non par écrit comme l'exige pourtant la réglementation. Réclamant un écrit, le concerné voit son salaire bloqué. Pis, on lui signifia, toujours verbalement, sa radiation? Au lieu donc d'écrits officiels, on a continué à communiquer avec lui même par SMS?