Algérie

Tizi Ouzou


Danger - Les importantes chutes de pluie que connaît la wilaya ont engendré un climat d'angoisse et de peur au sein de la population locale en raison des glissements de terrain qui menacent plusieurs localités.
En effet, le problème des glissements de terrains et des éboulements reste le plus grand danger qui plane sur plusieurs régions, notamment Azazga. Cette ville a connu, pour rappel, un énorme glissement de terrain durant le mois de mars dernier qui a affecté pas moins de 60% de superficie et plongé toute la région dans un climat de psychose en raison du danger que constitue ce glissement pour les populations et leurs biens, notamment les maisons qui peuvent être emportées à tout moment.
Il faut noter que le réseau routier de cette localité, qui se trouvait dans un état qualifié de sinistré, continue à se dégrader à cause des importantes quantités de pluie qui sont tombées ces derniers jours.
Ce matin même il a été signalé plusieurs éboulements et des affaissements sur le CW 251, reliant Bouzeguène à Azazga, au niveau des lieudits Assif Ouserdoun, Rebdha, Aït Bouadha et Tabourt. Toujours à Bouzguène et à Azaghar, un glissement de terrain, provenant d'une retenue collinaire mitoyenne, a entamé la chaussée.
Le même cas a été signalé au niveau du chemin menant vers Aït Zikki aux lieudits «double virage» et à Aghalad et Tigoussas affectées par les glissements de terrains avec en sus des chutes de pierres des talus qui longent la route. La RN 71 reste de loin l'axe routier le plus touché par les intempéries. Avant-hier encore, cette route qui constitue une boucle autour de la wilaya de Tizi Ouzou, a été coupée à la circulation à cause d'un éboulement qui s'est produit sur le tronçon de route entre Ain Hamam à Beni Yenni au sud de la wilaya de Tizi Ouzou provoquant l'arrêt de la circulation automobile. D'autres glissements ont été enregistrés au niveau de deux villages, Aït Alam et Ouzghen, sur plusieurs dizaines de mètres.
La RN 71 risque aussi d'être coupée à plusieurs autres endroits, notamment entre la localité d'Abizar et celle de Boudjima, ou encore au niveau du village Ichariouène, dans la commune de Makouda. A Boudjima, un autre glissement risque de couper la commune en deux au niveau du village Tala Teghla.
D'autre part, plusieurs comités de village de la commune d'Aït Yahia Moussa, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, sont descendus ce matin dans la rue pour exprimer leur colère quant à la situation qui prévaut sur la route nationale N° 25 reliant le chef-lieu de wilaya à Draâ El Mizan. C'est donc le préavis de grève adressé aux autorités locales qui a été mis en exécution. La RN 25 est un véritable goulot d'étrangement, notamment au niveau de la casse auto, et constitue un cauchemar pour les usagers de cet important axe routier.
Ont pris part à cette action de protestation les comités de villages d'Iaâllalen, Aït El-Hadj, Iaâchouren, les représentants des transporteurs de la ligne Aita Yahia Moussavers Draâ Ben Khedda. Ils réclament la prise de décisions pour mettre fin à cette situation des plus compliquées, notamment l'extension de l'intersection.
Draâ El Mizan
Six mois de prison ferme pour l'agresseur du maire
L'agresseur du P/APC Hamou Didouche, maire de la commune de Draâ El Mizan, localité située à 45 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, Tizi Ouzou, a été condamné, hier, par le tribunal correctionnel de Draâ El Mizan, à une peine de 6 mois de prison ferme, assortie d'une amende de 20 000 DA. Les faits remontent à une quinzaine de jours, lorsque le mis en cause, muni d'un objet en fer, avait agressé le maire à sa sortie d'une cafétéria de la ville. L'agression lui a causé des blessures au niveau de la jambe, ce qui avait nécessité son évacuation vers l'hôpital Krim Belkacem, où un arrêt de travail de 10 jours lui a été délivré. Selon nos sources, les raisons de cette agression seraient liées à une demande d'attribution d'une parcelle de terrain pour l'exercice d'une activité agricole, introduite par le jeune mis en cause, demande à laquelle le maire n'a pas donné suite, faute de prérogatives, en lui conseillant de s'adresser à la direction de l'agriculture de la wilaya. Lors du procès, l'accusé a reconnu les faits qu'il a justifiés par ses conditions de vie difficiles.


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