Algérie

Tizi-Ouzou



Tizi-Ouzou
La direction générale des forêts (DGF) accompagne les scientifiques pour l'amélioration de la production de liège par la préservation des subéraies et la valorisation du liège en mettant en application leurs travaux de recherche, a indiqué, mardi à Tizi Ouzou, le Directeur général des forêts.Mohamed Seghir Noual qui intervenait à l'ouverture de la troisième rencontre méditerranéenne sur "La gestion durable des subéraies" (forêts de chênes-lièges) qui se tient du 5 au 7 mai courant à l'université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a rassuré les participants à cette rencontre de l'intérêt que porte l'administration des forets aux travaux portant sur l'amélioration de la productivité des subéraies, la conduite à tenir après un incendie et la valorisation du liège."La DGF ne ménage aucun effort pour mettre en application, avec l'accompagnement des chercheurs, tous les résultats de recherches traitant de ces trois thématiques" et ce, à travers la mise en place, au titre du plan quinquennal 2015/2019, d'un plan d'action et d'un dispositif d'application des résultats de travaux de recherches scientifiques, a-t-il ajouté.Abordant la situation actuelle des subéraies, le même responsable a rappelé que "l'aire de répartition naturelle de la subéraie en Algérie est estimée à 450 000 Ha ". Toutefois, et en raison de certains facteurs notamment le vieillissement des chênes lièges et les incendies de forêt récurrents, la subéraie nationale n'occupe que près de 245. 000 ha, a-t-il déploré. Cette dégradation de ce patrimoine forestier, a-t-il ajouté, a fait chuter la production nationale de liège de près de 200.000 qx dans les années 60 et 70 à 120. 000 qx dans les années 1990 et a seulement 60.000 qx ces dernières années.Cette chute "drastique" de la production de liège est une "menace sur les emplois crées par la filière d'exploitation de liège et des unités de transformation de ce produit risquent de fermer par manque de matière première qui est dû aussi au dérèglement de l'exploitation durant la décennie noire", a-t-il observé. Cette rencontre qui a pour thème "la gestion durable des subéraies, leur production en liège et les transformations industrielles du liège", a regroupé des chercheurs, gestionnaires et industriels nationaux et internationaux, qui vont aborder pendant trois jours les enjeux et les perspectives de préservation et de gestion des subéraies, et le développement de la filière d'exploitation de lièges qui est appelé à jouer un rôle important dans le développement des économies hors hydrocarbures. L'Algérie est considérée comme l'un des sept pays au monde qui a la chance de disposer d'une telle essence forestière, qui n'existe que dans le bassin méditerranéen, plus précisément dans sa partie occidentale.L'autre objectif visé par cette manifestation scientifique qui s'inscrit dans le prolongement de celle de Tlemcen en 2009 et Jijel en 2011, est de souligner l'importance socio-économique du liège pour la région du bassin méditerranéen en général et pour l'Algérie en particulier, et dont l'exploitation constitue une autre opportunité pour relever les défis pour une promotion et une gestion durable de cette essence, ont indiqué les organisateurs.




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