Tizi-Ouzou : 2e édition du Concours du chant populaire féminin «Urar n lxalat»Le 1er prix pour la troupe Tighri idurar d'Aït-Adellah (Ililtène)

Publié le 11.03.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
S. A. M.

La deuxième édition du concours de chant populaire féminin «Urar n lxalat di Tizi» s'est achevée, dans la journée de samedi dernier, avec la consécration de la troupe Tighri idurar (appel des montagnes) du village Aït-Adellah dans la commune d'Ililtene qui s'est adjugée la première place du podium.

Le prix spécial «Lla Yamina» du nom de l'une des sociétaires de la célèbre émission Urar lkhalat de la chaîne 2 de la Radio nationale a été décerné à Agraw ntlawin nTakuct (groupe de femmes de Takoucht) dans la commune de Bouzeguène, lauréate de l'édition 2023.

Huit autres troupes ont été distinguées par le jury composé du chanteur Hocine Ouahioun, Djamel Hoceini, professeur d'éducation artistique, musicien et animateur d'un atelier de musique à la maison de la culture M. Mammeri et de Sadia Iddir, animatrice de l’atelier «Urar lkhalat» relevant du même établissement culturel.

Les troupes qui se sont classées de la 2e à la 9e place sont respectivement : la chorale Tunaruz de Bouaidel (Iferhounene), la troupe Yessis N Ath Rgane-Agouni Gueghrane, la troupe Lxalat n tegtilt n Ath Aissi-Yakourene, Tigejdit de Takhelidjt (Abi Youcef), Tifirelas Umeqyas de Taqsebt-Iflissen, Tilelli de Tizit-Ililtene et Urar Lxalat n Arvi dans la commune d'Iflissen.

Cette compétition, qui a coïncidé avec la célébration de la Journée internationale des droits de la femme et dont le coup d'envoi a été donné le 5 mars dernier, s'est achevée, samedi dernier, après 4 jours de joutes et d'auditions qui ont permis aux 25 troupes participantes issues de plusieurs communes de la wilaya d'étaler leur savoir-faire et leur maîtrise vocale devant le public de la maison de la culture.

À travers l'organisation de ce concours institué en 2023, la Direction locale de la culture et des arts se fixe pour objectif la préservation de ce genre artistique que perpétuent depuis des générations les femmes. Sur le ton de la complainte (achewiq) ou enjoué (tibougharine, izlan), les femmes chantent pour raconter leur récit, exprimer leur vécu qui peut être fait de joies et, quelquefois, de souffrances. Les organisateurs entendent aussi exprimer leur reconnaissance aux membres de la troupe féminine de la Radio nationale chaîne 2 qui ont contribué à vulgariser ce chant traditionnel, à travers les ondes de la Radio nationale chaîne 2, dans le cadre d'une émission qui remonte aux années 1940.
S. A. M.