Algérie

Tizi Ouzou



Tizi Ouzou
«Nous demandons nos droits dont les rappels et le payement des heures supplémentaires effectuées durant les durs moments du terrorisme», a déclaré l'un des anciens gardes communaux de la région d'Iflissen, daïra de Tigzirt, dans la wilaya de Tizi Ouzou.Il ajoute que plusieurs citoyens, ayant démissionné du corps de la police municipale après une période allant de 3 à 10 ans, se voient, aujourd'hui, oubliés par les responsables concernés alors qu'ils ont ?uvré «pour sauver la République durant la décennie noire». «Nous voulons aussi que les délégués des gardes communaux pensent à notre sort dans la revendication des droits des personnes qui ont servi ce corps de sécurité, car nous avions été confrontés aux mêmes conditions de travail dans une situation très pénible», poursuit-il.Notre interlocuteur estime que l'Etat a marginalisé cette catégorie, dans la mesure où leurs rappels n'ont pas été perçus alors qu'ils travaillaient plus dix heures supplémentaires par jour. «Nous avons vécu une situation exceptionnelle, marquée par l'état d'urgence. Donc, au moment où la réglementation nous avait fixé un travail de huit heures par jour, nous travaillions, en réalité, parfois, 24h/24h», a-t-il souligné, précisant qu'il y a une dizaine de personnes dans le même cas dans sa commune. «Il y a des dizaines d'anciens gardes communaux qui sont dans le même cas dans la wilaya de Tizi Ouzou, dont pas moins de 10 dans la commune d'Iflissen. Il est temps, aujourd'hui, de voir comment se mobiliser afin de recouvrer nos droits légitimes», nous a-t-il expliqué.




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