Tizi Ouzou

Une fois de plus les chauffeurs de taxi de la ville des Genêts comptent organiser une journée de protestation pour demain, mardi. Un sit-in devant le siège de la wilaya, précédé d'une opération escargot à partir de 8 heures, sont au programme de cette journée selon une déclaration rendue publique hier par la section syndicale affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Cette énième action tend à «dénoncer les agissements de la direction des transports de Tizi Ouzou envers la section syndicale». Selon le même document «la direction des transports a ignoré et écarté la section syndicale, affiliée à l'UGTA, de toutes les commissions et réunions faites à la direction des transports, ainsi que sur le terrain ». Les représentants de la section syndicale des chauffeurs de taxi estiment être marginalisés par la direction des transports. «Nous avons fait preuve de sagesse, de retenue et surtout de disponibilité affichée, car nous croyons aux vertus du dialogue», lit-on dans le même document qui poursuit : «Nous constatons, avec amertume, qu'une fois de plus, les chauffeurs de taxi, à travers leurs représentants syndicaux, sont les premières victimes d'un mépris qui ne dit pas son nom.» Les syndicalistes accusent également la directrice de «se réunir avec des personnes non représentatives de la corporation». La tutelle est également mise à l'index par la section syndicale affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens. Cette dernière est accusée de réduire à néant son combat. A ce propos, les représentants des chauffeurs de taxi écrivent que «dans une correspondance émanant du ministère des Transports, en date du 22 janvier, adressée à la direction des transports locale, il est stipulé que la dérogation du ministre pour Tizi Ouzou est le fruit du dialogue avec l'Union nationale des chauffeurs de taxi (UNACT). Tout cela pour nous enlever le mérite, car nous avons osé lutter contre un décret exécutif, depuis le 13 mai 2013».