Algérie

Tizi- Ouzou : 2011, année de restitution des lieux publics à leur vocation



L'année 2011 restera dans les annales de la ville de Tizi-Ouzou, en terme d'événements phares , comme étant celle de la restitution de ses rues et places publiques à leur vocation originale, après avoir été squattées, durant des années, par des commerçants informels. Des tentatives ont été, de tout temps , entreprises pour remettre de l'ordre au sein de la ville, transformée en un véritable bazar à ciel ouvert de pacotilles diverses, allant de la bonneterie jusqu'aux pièces détachées , en passant par des articles électroménagers et autres produits d'importation étalés ostensiblement sur les trottoirs du Boulevard Lamali, de la Grande rue et de la rue Chaffaï et autres lieux publics, transformés en de véritables dépotoirs, et livrés également à une insécurité totale. Mais il est dit que de par leur caractère sporadique, les multiples opérations menées par les forces de l'ordre pour déloger les marchands informels de ces espaces n'eurent que des effets éphémères, tant ces derniers finissent toujours par réinvestir les lieux. Un jeu du chat et la souris qui dura plus de dix années, temps durant lequel la ville a été entièrement gagnée par une anarchie multiforme.
Il a fallu attendre août 2011 pour la mise en route, par les forces de l'ordre, d'un processus de la réhabilitation de l'ordre au sein de la cité des Genêts, par le déclenchement d'opérations «coup de poing» qui ne tardèrent pas à produire les effets escomptés, tant celles-ci se distinguaient des précédentes par leur inscription dans la durée. Le phénomène du «trabendo» est, grâce à ces opérations, réduit actuellement à sa portion congrue, incarnée notamment par le marché des fruits et légumes improvisé à la Nouvelle'ville, puisque les «trabendistes» sont toujours les «maîtres» des lieux, malgré les multiples opérations menées par les forces de l'ordre pour les en évacuer. C'est dire, selon l'adage, «chassez le naturel, il revient au galop», que cette agglomération urbaine d'environ 70.000 habitants ne dispose même pas d'un marché de fruits et légumes.
Les projets programmés à cet effet, tardent toujours à prendre forme. Le marché du prêt-à-porter, proposant pour l'essentiel des produits d'importation, continue toujours d'être fonctionnel, voire de prendre de l'ampleur au point de devenir un véritable bidonville enlaidissant la cité, depuis sa mise en place en 1994 au niveau de la place du 1er novembre, près du stade éponyme au temps de la Délégation exécutive communale (DEC). L'autre opération d'envergure ayant marqué, en 2011, de son emprunte la ville des Genêts, en ce sens qu'elle lui a permis de souffler après son asphyxie par un intense trafic automobile, a trait à la délocalisation des stations de fourgon situées à l'intérieur du périmètre urbain, vers des gares intermédiaires implantées à la périphérie de la ville. Cette action décidée par la direction du transport, au titre d'un nouveau plan de la circulation visant à décongestionner la ville, a été également ponctuée par le transfert de l'ex-gare routière accueillant notamment les bus à destination d'Alger, vers la nouvelle gare multimodale de Bouhinoun par où transite également le train Oued ' Aïssi-Thénia.




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