Tizi-Ouzou

Les partis politiques en roue libre Si pour beaucoup de partis l’été est synonyme de farniente, d’autres, comme le FLN et le FFS, pour ne parler que de ces deux formations, préfèrent remiser le repos à d’autres moments. Le FLN s’est attelé d’abord à un vaste travail de restructuration et prépare avec sa mouhafadha la rencontre des cadres qui se tiendra parallèlement avec l’université d’été de ce parti, programmée cette année à Blida. Du côté du FFS, c’est carrément la fébrilité à telle enseigne que son premier secrétaire Karim Tabbou, qui avait convolé en justes noces ce week-end, sera, dès aujourd’hui, à son bureau. En effet, il lui faudra préparer au bas mot trois événements importants dans la vie de son parti. D’abord la commémoration du 20 août à Ifri Ouzellaguene où le FFS profitera de cette cérémonie pour organiser un conseil national qui sera élargi, selon nos sources, aussi bien à des personnalités nationales qu’aux membres de la société civile. L’on pense ainsi aux syndicats autonomes, à la LADDH et à d’autres associations nationales. Au plan des personnalités, il se pourrait fort bien que MM. Abdelhamid Mehri et Mouloud Hamrouche, entre autres, seraient de la partie. Après ce rendez-vous, le FFS aura à se préparer d’abord à la rentrée sociale, ensuite à la commémoration du 45ème anniversaire du parti. Ceci en attendant que se tiennent les congrès régionaux annoncés avec la restructuration de ce parti. L’université d’été est aussi au programme et elle se tiendra sans doute à Bejaïa. Le RCD, lui, semble respecter la pause estivale. Selon le député de Tizi-Ouzou et président du bureau régional, le Dr Boudarene, «le RCD a décidé de reporter son université d’été», sans doute par manque de moyens. Il précisera toutefois que «le parti est à s’occuper de la restructuration et la préparation de la rentrée sociale». Le RND, qui «travaille en catimini», donne aussi cette nette impression de se contenter de sorties sur le terrain, annonçant lui aussi un travail de restructuration ce qui est normal quand on sait que malgré tous ses efforts il reste à la queue des formations politiques dans la région. Les partis islamistes sont eux aux abonnés absents. Ils semblent ne pas avoir de bureaux dans la région ou du moins ne semblent guère accrocher les citoyens. Il est vrai toutefois que les gens se sont pratiquement presque tous détournés des partis politiques. M. Chabane