Tizi-ouzou

Un groupe terroriste encerclé à Amjoudh Le massif forestier d’Amjoudh, situé au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou et recouvrant une importante superficie des communes de Tizi-Ouzou, Tirmitine, Maâtkas et Souk El T’nine, est ciblé, depuis avant-hier soir, par une vaste opération de ratissage des forces sécuritaires. Les militaires au sol, appuyés par des hélicoptères qui ont pilonné intensément les endroits réputés dangereux, ont déjà passé au peigne fin une importante partie de cette forêt, à la poursuite des terroristes qui ont échappé au guet-apens tendu qui a coûté, collatéralement, la vie à un garçon de 14 ans et causé de graves blessures à son père. Si l’opération militaire au sol a commencé avant-hier soir, les hélicoptères ne sont, quant à eux, entrés en action qu’hier matin, en pilonnant les endroits susceptibles d’abriter les fuyards. Selon des sources, il semble qu’il y aurait, parmi eux, des éléments étrangers. On parle de Libyens et de Tunisiens. Approchés, des responsables de la sécurité ont préféré ne rien dire sur le sujet, orientant les journalistes vers leurs supérieurs hiérarchiques. Par ailleurs, d’après des citoyens de la région, «ces terroristes parlent l’Arabe, mais rien ne permet de dire qu’ils seraient de telle ou telle région ou d’autres pays.» Ceci dit, la Kabylie a, depuis un certain temps, vu les forces de l’ordre opter pour une autre méthode de lutte contre le terrorisme, alternant ratissages, sorties sur le terrain et barrages mobiles, une méthode qui s’avère payante au vu des responsables du GSPC éliminés et/ou arrêtés dans la région.