Les villageois de Tizi n'Berber ? à travers leurs différentes associations ? ont exprimé, dans des lettres adressées à maintes reprises au wali de Béjaïa, leur besoin immédiat et vital de l'installation d'un service des urgences au niveau de la polyclinique de leur commune.«Notre commune de près de 13 000 habitants, constituée de 33 villages, d'une dizaine d'écoles et de trois CEM, est privée de ce service et nous sommes ainsi forcés d'aller jusqu'à Aokas (à 32 km pour certains citoyens)», écrivent les éléments du mouvement associatif pour appuyer leur doléance. Cette situation engendre d'autres problèmes pour les services des urgences d'Aokas, dont l'engorgement. En effet, pas moins de 300 patients sont auscultés chaque jour.«J'ai exposé ce souci au wali de Béjaïa lors de sa dernière visite dans notre région et il a dit qu'il ferait de son mieux pour que notre revendication soit satisfaite», informe M. Salhi, membre de l'association Assirem. Cependant, il n'y a aucun projet dans ce sens pour le moment. Interpellées depuis des années, les autorités, dont la direction de la santé et de la population de la wilaya de Béjaïa, n'ont donné aucune suite à cette requête afin de soulager un tant soit peu le quotidien difficile de ces montagnards.
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Posté Le : 08/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : I B
Source : www.elwatan.com