Algérie

Tizi-Hibel se souvient !



Tizi-Hibel se souvient !
Quatre jours de plus et Mouloud Feraoun aurait connu l'Algérie indépendante. Il a été assassiné le 15 mars 1962 par l'OAS à Ben Aknoun. Durant deux jours (vendredi et samedi) et ce, depuis hier, la maison de la culture de Tizi-Ouzou abrite des activités commémoratives de l'assassinat de Mouloud Feraoun.Quatre jours de plus et Mouloud Feraoun aurait connu l'Algérie indépendante. Il a été assassiné le 15 mars 1962 par l'OAS à Ben Aknoun. Durant deux jours (vendredi et samedi) et ce, depuis hier, la maison de la culture de Tizi-Ouzou abrite des activités commémoratives de l'assassinat de Mouloud Feraoun.Le 15 mars 1962, l'auteur du roman Le Fils du pauvre, ainsi que ses amis Ali Hamoutène, Salah Aoudia, Etienne Basset, Robert Aymart et Max Marchand, tous inspecteurs de l'enseignement, furent assassinés par balles par une horde de sanguinaires de l'OAS, une organisation d'extrémistes français opposéé à l'indépendance de l'Algérie, qui fit irruption dans une salle du Château royal de Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger où ils tenaient une réunion de travail.Le programme élaboré, à cet égard, prévoit des recueillements sur les tombes de Mouloud Feraoun, à son village natal de Tizi-Hibel, dans la commune de Beni Douala, et d'Ali Hamoutène au cimetière de M'douha (Tizi-Ouzou), ainsi qu'une exposition consacrée à la vie et l'?uvre des six victimes de l'OAS. Dans l'après-midi de la même journée, le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou a programmé la présentation d'une pièce de théâtre intituléeLa Terre et le sang, une adaptation du roman éponyme de Mouloud Feraoun, adaptée par Aït Ighil et mise en scène par Omar Fetmouche. Pour la journée d'aujourd'hui, il a été retenu au titre de ce programme l'organisation d'une conférence-débat autour de la vie et de l'?uvre d'Ali Hamoutène, qui sera animée par son fils Mohamed à la maison de la culture. De son vrai nom Aït Chabane, Dda l'mulud est né en 1913 à Tizi-Hibel.Comme sa famille était très pauvre, c'est à l'aide d'une bourse qu'il réussit à commencer et continuer ses études pour devenir instituteur, en 1935. Il a enseigné dans différents postes en Algérie, puis a été nommé inspecteur des centres sociaux. Il a été co-auteur du premier livre de lecture de l'Algérie indépendante, L'Ami fidèle.M. Feraoun a laissé une ?uvre dans laquelle il traduit l'âme de sa société et, à travers elle, celle de tous les autochtones colonisés. Selon la critique universitaire, il apparaît comme un pionnier de la littérature francophone de Tamazgha (Afrique du Nord) mais aussi comme un témoin essentiel. Son premier roman Le fils du pauvre (roman, Le Puy, Cahiers du Nouvel Humanisme, 1950) est devenu un classique. D'autres ?uvres ont suivi :La Terre et le sang (roman, Paris, Le Seuil, 1953) ; Jours de Kabylie (Alger, Baconnier, 1954) ; Les chemins qui montent (roman, Paris, Le Seuil, 1957)... Il a publié une étude sur le grand poète Si Mohand sous le titre Poèmes de Si Mohand (Paris, éd. de Minuit, 1960 ; Journal 1955-1962 (Paris, Le Seuil, 1962), paru juste après sa mort ; Lettres à ses amis (Paris, Le Seuil, 1969) ; L'Anniversaire (Paris, Le Seuil, 1972). Il a collaboré à plusieurs périodiques, dont Journal des instituteurs de l'Afrique du Nord, Soleil et Algeria, de quatre manuels scolaires de l'enseignement élémentaire,L'Ami Fidèle, et d'un roman (inédit) La Cité des roses paru en 2007 à Alger. Son ?uvre reste unique par l'humanisme, la bonté et la sérénité qu'elle dégage. Elle s'exprime dans une langue limpide, directe et accessible. L'auteur a toujours ?uvré pour offrir à ses lecteurs un monde authentique pour dire l'amitié et la fraternité entre les hommes et les femmes.Le 15 mars 1962, l'auteur du roman Le Fils du pauvre, ainsi que ses amis Ali Hamoutène, Salah Aoudia, Etienne Basset, Robert Aymart et Max Marchand, tous inspecteurs de l'enseignement, furent assassinés par balles par une horde de sanguinaires de l'OAS, une organisation d'extrémistes français opposéé à l'indépendance de l'Algérie, qui fit irruption dans une salle du Château royal de Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger où ils tenaient une réunion de travail.Le programme élaboré, à cet égard, prévoit des recueillements sur les tombes de Mouloud Feraoun, à son village natal de Tizi-Hibel, dans la commune de Beni Douala, et d'Ali Hamoutène au cimetière de M'douha (Tizi-Ouzou), ainsi qu'une exposition consacrée à la vie et l'?uvre des six victimes de l'OAS. Dans l'après-midi de la même journée, le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou a programmé la présentation d'une pièce de théâtre intituléeLa Terre et le sang, une adaptation du roman éponyme de Mouloud Feraoun, adaptée par Aït Ighil et mise en scène par Omar Fetmouche. Pour la journée d'aujourd'hui, il a été retenu au titre de ce programme l'organisation d'une conférence-débat autour de la vie et de l'?uvre d'Ali Hamoutène, qui sera animée par son fils Mohamed à la maison de la culture. De son vrai nom Aït Chabane, Dda l'mulud est né en 1913 à Tizi-Hibel.Comme sa famille était très pauvre, c'est à l'aide d'une bourse qu'il réussit à commencer et continuer ses études pour devenir instituteur, en 1935. Il a enseigné dans différents postes en Algérie, puis a été nommé inspecteur des centres sociaux. Il a été co-auteur du premier livre de lecture de l'Algérie indépendante, L'Ami fidèle.M. Feraoun a laissé une ?uvre dans laquelle il traduit l'âme de sa société et, à travers elle, celle de tous les autochtones colonisés. Selon la critique universitaire, il apparaît comme un pionnier de la littérature francophone de Tamazgha (Afrique du Nord) mais aussi comme un témoin essentiel. Son premier roman Le fils du pauvre (roman, Le Puy, Cahiers du Nouvel Humanisme, 1950) est devenu un classique. D'autres ?uvres ont suivi :La Terre et le sang (roman, Paris, Le Seuil, 1953) ; Jours de Kabylie (Alger, Baconnier, 1954) ; Les chemins qui montent (roman, Paris, Le Seuil, 1957)... Il a publié une étude sur le grand poète Si Mohand sous le titre Poèmes de Si Mohand (Paris, éd. de Minuit, 1960 ; Journal 1955-1962 (Paris, Le Seuil, 1962), paru juste après sa mort ; Lettres à ses amis (Paris, Le Seuil, 1969) ; L'Anniversaire (Paris, Le Seuil, 1972). Il a collaboré à plusieurs périodiques, dont Journal des instituteurs de l'Afrique du Nord, Soleil et Algeria, de quatre manuels scolaires de l'enseignement élémentaire,L'Ami Fidèle, et d'un roman (inédit) La Cité des roses paru en 2007 à Alger. Son ?uvre reste unique par l'humanisme, la bonté et la sérénité qu'elle dégage. Elle s'exprime dans une langue limpide, directe et accessible. L'auteur a toujours ?uvré pour offrir à ses lecteurs un monde authentique pour dire l'amitié et la fraternité entre les hommes et les femmes.




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