Les membres de la Coordination nationale des titulaires de diplômes de Magister et Doctorat (CNTMD) ne baissent pas les bras. Ils sont revenus à la charge pour exiger encore une fois leur recrutement d'office.Tout en appelant à l'organisation d'un rassemblement près du siège du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour le 8 mai prochain, les titulaires de doctorat et de magister ont encore une fois sollicité l'intervention du président de la République.
Dans un communiqué rendu public sur leur page Facebook, les membres de la coordination ont mis l'accent sur la nécessité de garantir un recrutement direct aux titulaires de doctorats et de magister. En soulignant qu'il s'agit là de l'unique revendication exprimée depuis ces dernières années par la coordination. Ils précisent en outre, que le recrutement direct «est un droit». Sachant, disent-ils, qu'ils ont obtenu des postes dans le cadre d'un concours national après que les universités ont exprimé leurs besoins en termes de professeurs-chercheurs. Et ce, conformément à loi, en particulier le décret exécutif n°98-254 relatif à la formation doctorale, à la post-graduation spécialisée et à l'habilitation universitaire. Un décret dont il faut juste procéder à son application, ont-ils souligné.
Les membres de la coordination ont encore une fois lancé un appel urgent au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sollicitant son intervention pour «rendre justice à l'élite universitaire et sauver l'université algérienne», selon leurs propos. Leur espoir repose sur l'intervention du président de la République tant réclamée par la coordination. Sachant, disent-ils que «le président de la Républiques a eu le courage politique de rendre justice à plus de 500.000 titulaires de contrats du pré-emploi et à plus de 60.000 enseignants contractuels dans le secteur de l'éducation, qui entend employer l'équivalent de 12 000 professeurs d'éducation physique».
Tout en se disant convaincu que «le président Tebboune, n'hésitera pas à rendre justice à l'élite universitaire, qui ne dépasse pas 17 000 enseignants, s'il est informé à travers un rapport détaillé du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur les conditions catastrophiques dans l'encadrement scientifique et pédagogique que connaît l'université algérienne» Et ce «En raison du déficit flagrant en enseignants -chercheurs».
Ils ajoutent que «cette situation impacte négativement la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans notre pays, d'autant plus que Monsieur le Président a l'intention sincère de se débarrasser de tous les obstacles qui empêchent de réaliser l'Algérie nouvelle à laquelle il aspire».
Pour rappel, la coordination a multiplié ses actions de protestation que ce soit à travers des rassemblements ou à travers ses communiqués durant ces dernières années. Et ce, pour sensibiliser les pouvoirs publics sur la situation précaire dont souffrent les titulaires des diplômes de magister et de doctorat. Que ce soit ceux qui sont sans emploi ou les vacataires. Les responsables du ministère de l'enseignement supérieur ont à maintes reprises précisé que le recrutement direct des titulaires d'un doctorat ou d'un magister n'est pas du ressort de leur département. Mais de rassurer, toutefois, en précisantc que leur ministère ?uvre pour trouver des solutions, mais toujours en fonction de ses prérogatives.
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Posté Le : 25/04/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com