Point désespérés et n'abdiquant désormais devant rien, les travailleurs des carrières El-Batha à Bordj-Bounaama reviennent encore une fois à la charge et tirent à boulets rouges sur le président du comité de participation et en même temps président du syndicat de la société des mines de baryte (Somibar) de Boukaid.
Selon une correspondance adressée à toutes les parties concernées et rendu public avant hier, des représentants des travailleurs tenaient à afficher leur ras-le- bol face à la position laxiste des responsables et font état d'une dégradation alarmante du climat social à l'intérieur de l'usine de Boukaid et notamment à la carrière d'El-Batha, en évoquant la politique de l'autoritarisme et de l'abus de pouvoir engagée par ce syndicaliste envers les travailleurs et déclarent que « les pouvoirs publics doivent maintenant réagir en ouvrant une sérieuse enquête qui dévoilera surement la vérité de ceux qui se ventent qu'ils sont irremplaçables dans leurs postes, d'abord, ils invitent monsieur le wali de Tissemsilt à s'assurer du nombre de logements que ce syndicaliste s'est permis durant ces années en usant de son poste, ils précisent qu'il en a quatre, deux dans le cadre du social, l'un à Boukaid déjà vendu à une tierce personne et l'autre à Bordj Bounaama fermé et inoccupé, le troisième logement est de fonction et il se trouve qu'il est à Alger et plus précisément à Fort de l'eau, alors que le quatrième est une luxueuse résidence de maitre à Boukaid qui a bénéficié dernièrement d'une opération de réhabilitation et qu'il va probablement « l'auto affecté » ensuite, ils affirment que pas moins d'une quinzaine de personnes proches de lui et parents sont recrutés et rémunérés mieux que des universitaires quant aux allégations avancées par ce syndicaliste dans certains journaux concernant le recrutement de 30 personnes dans la carrière El-Batha et que cette dernière n'est pas vraiment opérationnelle et que Somibar n'a pas trouvé une personne intègre pour le remplacer se disant vigilant et engagé contre toute atteinte à son intérêt.Les représentants des travailleurs précisent qu'il n y a jamais eu de recrutement pour El-Batha et ceux qui y travaillent ont été tous affectés de l'usine de Somibar de Boukaid (affectation d'office) quant à la carrière, ils affirment qu'elle est en production depuis l'année 2012 et enfin pour sa persistance à rester en poste, ils interpellent les responsables du secteur des mines notamment ceux du secrétariat général de ce ministère et ceux de l'inspection du travail de la wilaya de Tissemsilt pour l'application stricte de la loi n 83/12 du 02/07/1983 relative à la retraite successivement par les ordonnances n 96/18 du 06/07/1996 et n97/13 du 31/05/1997 et n99/03 du 02/03/1999 relatives à mettre en retraite dés l'âge légale de la retraite limité à 60 ans maximum. Selon les observateurs, tous les indices sont depuis quelque temps au rouge, notamment le climat social, ils n'hésitent pas à parler d'hostilités et de guerre ouverte contre ce syndicaliste qui fait la pluie et le beau temps sans être à aucun moment interpellé par qui de droit.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Ould El Hadri
Source : www.reflexiondz.net