Les habitants de la localité de Kouacem administrativement dépendante de la daïra de Lardjem au nord-ouest de Tissemsilt se sont vus lassés d'attendre la tenue des paroles par les responsables concernant l'amélioration de leur cadre de vie au même moment ou ces responsables les ont surpris avec le lancement d'un projet d'un puits profond (forage) sur le lit d'un oued, ce dernier qui se présente comme un nerf primordial pour l'agriculture de la région notamment la vigne. En effet, ces habitants infortunés ont affirmé qu'ils n'ont jamais sollicité les responsables pour un tel projet qui ne semble selon eux servir à rien sauf à l'intérêt de ceux qui veulent en tirer profit et ce ne sont certainement pas les habitants du douar Koucem, ces habitations endurent aujourd'hui et en permanence la peur que ces travaux de forage pourront occasionner de grands dégâts sur les réserves d'eau qui s'accumulent tout au long de l'année sur le lit de l'oued notamment en période d'été. L'eau qu'ils utilisent pour l'irrigation de leurs vignes dont la réputation a dépassé la région comme étant produit de grande qualité. Cette bourgade connue par le nom du petit royaume de la vigne souffre aujourd'hui d'un manque criard en matière de développement, ils dénoncent amèrement la précarité de leur mode de vie enduré depuis les temps «Nous nous sommes vraiment lassés de poireauter quotidiennement pour une quelconque intervention dans l'espoir d'apprendre que notre déplorable situation soit mise un jour dans un éventuel ordre du jour des éléments d'APC», déplorent certains anciens habitants de la région, ils réclament plus que jamais leur part de développement, les concernés précisent que le tronçon routier jusqu'au douar est restée sans aménagement ce qui les a énormément pénalisé et a généré un sentiment demépris envers les responsables locaux tant la distance n'est pas assez grande et ne peut en aucun cas peser sur le budget de la commune, ils affirment que leur douar et malgré les multiples sollicitations a été depuis très longtemps délaissé, ils regrettent précise t-ils la situation anarchique que traverse leur douar qui n'ait pas avancé d'un iota. L'indisponibilité et l'impraticabilité de ce tronçon de la route ont sérieusement hypothéqué son épanouissement, les problèmes rencontré avec les rares transporteurs clandestins font de la course aux places le souci majeur de chaque père de famille, ils n'ont pas cessé de se plaindre de retards dans la prise en charge de cette route névralgique par les services concernés et ajoutent que même l'éclairage public fait défaut depuis des lustres. Enfin il est à préciser que le douar a été longtemps déserté par ses habitants et avec leur retour, ils espèrent tout comme ceux habitant les autres douars que la situation va changer et l'isolement de leur douar ne sera qu'un mauvais souvenir et dans pareils cas, la balle est dans le camp du premier responsable de la wilaya pour donner un bon coup afin d'extirper ces bourgades de la misère et du retard que les habitants subissent depuis longtemps et non pas leur obliger un projet qui ne servira en rien cette partie de la wilaya au dépend d'un développement qui tarde à se réaliser.
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Posté Le : 01/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A OULD EL HADRI
Source : www.reflexiondz.net