Chef-lieu d'une commune de près de 12 000 habitants, Ouled Bessem peine à sauvegarder sa beauté d'antan, une ville que les anciens surnommaient «Djenane» ou jardin, de par la verdure qui l'entourait.Perdant sa ruralité, Ouled Bessem a été progressivement urbanisée, causant ainsi un exode intensif et un préjudice à l'agriculture. Aujourd'hui et malgré l'injection de projets et de milliards, le vrai développement tarde à venir. Des projets, tels que celui des 16 logements, ont été inscrits en 2008 mais ne sont pas encore totalement achevés. Les élus locaux parlent d'une pré-affectation de 20 logements seulement. Cette situation déplorable, qui fait attendre les citoyens dans le besoin de logis, est également connue par un second projet de plusieurs dizaines de logements appelés à résorber l'habitat précaire, retardant ainsi de plusieurs mois, voire plusieurs années, l'aménagement urbain du chef-lieu et de son environnement immédiat.Quant à l'AEP, elle ne connaît pas un meilleur sort, puisque le réservoir de 2 000 m3 prévu semble être achevé mais n'est pas encore opérationnel. Les citoyens de Djenane Benchrigui et ceux d'Ouled Besem tuent leur ennui en se déplaçant chaque jour vers le chef-lieu de wilaya Tissemsilt, situé à 15 kilomètres, en attendant que leur village leur redonne l'espoir de vivre dans toutes les commodités imposées par la modernité.
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Posté Le : 28/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Benmoussa
Source : www.elwatan.com