Algérie

Tissage d’une natte « amara » en 1941



Tissage d’une natte « amara » en 1941


Le marché aux nattes a lieu le lundi (celui des bestiaux et des graines se tient le dimanche). Il faut voir ce marché où toute marchandise est posée sur le sol, dans la poussière. La viande est exposée sur des billots de bois. On y vend aussi les matières premières pour la confection des nattes : le lif et l’alfa. On y trouve, on y trouvait du moins avant l’armistice, des marchandises introduites en contrebande : des pièces de toile made in Japan, des indiennes made in England, car le Khémis n’est
qu’à une trentaine de kilomètres du Maroc, par des pistes forestières propices à la contrebande. Le berbère est l’ancienne langue de ces montagnards. Ce dialecte (la Zenâtiya) qui était encore parlé un peu partout dans le douar Khémis, il y a 40 ans, n’est plus parlé que dans un seul petit village de la vallée du Khémis : Béni-Zidaz. Partout ailleurs, il est remplacé par la langue arabe.



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