Algérie

Tirer toutes les conséquences



L'instabilité et l'inadaptation viennent de nos jours du manque de volonté à mettre en surface la culture du nationalisme et du patriotisme, la culture des valeureux Chouhada, des victimes du devoir national. Tout un chacun des Algériens a toujours en mémoire les années 90 où les intégristes religieux ont imposé par le feu et le sang à la société algérienne un modèle de vie différent à la mentalité et à la culture du peuple algérien. Un modèle importé et a été pour tous un dépaysement, un immense et grave déséquilibre causé à la société. L'Algérie a été obligée de s'en écarter. Mais les racines de cet intégrisme religieux demeurent toujours. Après cela, le pays a été soumis à un pouvoir sans partage et les citoyens ont eu affaire à un régime qui les a appauvris sur tous les plans. Face à cette parenthèse de l'histoire du pays, le mouvement citoyen qui s'est créé spontanément et sans aucune chapelle politique s'est inscrit sur la vie propre de la nation. Celle qui répond aux aspirations de ses enfants, qui se connaissent, se comprennent mieux. Celle qui garantit l'unité nationale basée sur la véritable mentalité algérienne, sur des piliers solides, des valeurs, des qualités, des conceptions qui sont le propre de la nation et conformes à la philosophie des Algériens d'être et de vivre ensemble. La crise politique actuelle qui ne s'est pas encore dissipée.Le pays se trouve donc dans la pénombre. Chaque jour qui passe apporte de nouvelles retombées et son lot de contradictions et de questions sans réponses. D'où l'appel du peuple que tous les problèmes qui ont mélangé politique et argent soient jugés sans exception. Ce n'est pas d'une vindicte ou d'une quelconque loi du talion. Non. C'est parce que seule leurs procès donnera réponses à toutes ces questions. Ces prédateurs ont offert le pays à une bande qui a détourné l'argent du peuple qui n'est pas allé au profit du développement économique et social de la population.
Et n'étaient tous ces points d'ombre, les décideurs actuels auraient permis à ces hauts responsables et autres hommes d'affaires de rejoindre les poubelles de l'histoire et à se faire oublier dans un exil fut-il doré.
Les scandales du défunt régime sont des affaires de justice et en tant que tel ils sont de son ressort. En effet, la justice est à présent en amont et en aval pour éplucher profondément les affaires douteuses à tous les niveaux, les corrompus, les corrupteurs, c'est-à-dire la reconstitution de la gouvernance du pays durant vingt ans, de ce triste règne, et d'en tirer toutes les conséquences.
Rien d'étonnant si, dans l'atmosphère nuageuse de la crise qui risque de se généraliser et dans laquelle baigne encore le pays, l'ébauche du bilan de l'ex-président de la République est extrêmement sévère et n'épargnant aucun secteur ni région du pays ; chacun ici se souvient du graphique illustrant la décadence de l'économie nationale et tracé, pour le peuple sur un tableau noir par l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia ou son prédécesseur Abdelmalek Sellal. Une courbe qui n'a jamais été redressée, inversant totalement la croissance du pays.
Les termes de "renouveau économique ", radicalisations des dépenses publiques ; lutte contre le gaspillage, la corruption ont toujours résonné dans les discours comme autant de coups de gong marquant le déclin économique et financier du pays. ; La crise a atteint un tel degré que l'ex-président de la République, avait mis cela sur la seule crise mondiale ou encore la chute des prix des hydrocarbures mais les économistes ont fini par admettre que ses causes essentielles devraient bien être recherchées à l'intérieur du système de gouvernance.


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