Tir aux armes sportives : nouvelle perspective

Il s’agit du tir aux armes sportives. Le week-end dernier, nous avons assisté à Tipasa au 2e Festival national qui a regroupé plus d’une centaine de jeunes venus de tout le territoire national. C’était attrayant, il faut l’avouer et il y a lieu de mettre en relief ce succès. Pour le président de la Fédération algérienne du tir aux armes sportives, Karim Tamimount, «l’opération qui a été menée en direction des jeunes a parfaitement réussi, tant sur le plan organisationnel que technique. La participation très importante nous réconforte sur l’avenir de notre discipline». Selon les techniciens, le festival ayant rassemblé plus de 150 athlètes en minimes, cadets et juniors, garçons et filles, s’est révélé d’un niveau très appréciable et des performances ont été réalisées. A ce propos, Karim Tamimount ajoutera : «Nous avons détecté des talents qui promettent énormément pour les prochaines compétitions.» Il faut savoir que les athlètes ont participé à ce festival dans trois spécialités, soit le tir à l’arc, le pistolet et la carabine 10 m, à air comprimé. Ce qu’il faut retenir, c’est la présence d’un grand public, des familles et surtout des jeunes venus pour découvrir ce sport qui façonne la personnalité. Mais le président de la fédération a tenu à nous signaler que la demande est très forte et que les moyens matériels sont insuffisants. Il spécifiera : «Nous avons un déficit énorme en ce qui concerne les consommables. C’est la croix et la bannière pour nous les procurer.» L’objectif de la Fédération est clair, rajeunissement de l’élite, axer l’effort sur le développement de ce sport, ouvrir d’autres horizons de pratique dans le pays et améliorer la formation des arbitres et techniciens. En somme, c’est toute une politique qui convient aux jeunes avides de sensations fortes.