Algérie

Tipasa : Tout est prêt pour le lancement de l'opération de mise en conformité



Tipasa : Tout est prêt pour le lancement de l'opération de mise en conformité
Photo : Makine F. «Désormais, les imprimés de déclaration de demande de mise en conformité ou d'achèvement des constructions seront dans les tout prochains jours disponibles au niveau des services des APC, des subdivisions de la DUC et de la DLEP ainsi que des antennes de l'OPGI de toute la wilaya», affirme Ameuri Ryad... «Désormais, les imprimés de déclaration de demande de mise en conformité ou d'achèvement des constructions seront dans les tout prochains jours disponibles au niveau des services des APC, des subdivisions de la DUC et de la DLEP ainsi que des antennes de l'OPGI de toute la wilaya», affirme Ameuri Ryad, chef de service de l'urbanisme à  la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya de Tipasa. Autrement dit, le processus de mise en conformité des constructions et leur achèvement comme l'édicte la loi 08/15 en date du 20/07/2008 est, a priori, définitivement enclenché à  Tipasa. « Pour tout postulant, propriétaire de construction privée ou publique, formulant sa demande de mise en conformité verra son cas étudié et examiné en l'espace de trois mois. Au terme de cette durée, une réponse lui sera délivrée : soit un avis favorable ou défavorable. Ce dernier cas de figure (non délivrance de certificat de mise en conformité ou d'achèvement de construction) concernera uniquement ceux ayant construit sur des sites non urbanisables, notamment dans des zones d'expansion touristique et sur des terres agricoles non incluses dans les PDAU ou celles qui y sont prévues, ou bien des constructions qui gênent l'édification des ouvrages publics (tracés d'autoroutes, bassins versants de barrages…), dont le transfert est impossible », précisera le même responsable. Néanmoins, les textes d'application de la loi 08/15 envisagent la constitution d'une commission de recours de wilaya pour réexaminer les dossiers rejetés dans un délai ne dépassant pas un mois à  partir de la date de la formulation du recours. Ceci étant, à  combien estime-t-on le nombre de constructions inachevées ou non conformes dans la wilaya de Tipasa ' A fortiori, aucun chiffre officiel précis n'est disponible actuellement pour mesurer l'ampleur exacte de ce phénomène qui, il faut le dire, enlaidit les villes à  certains égards. Cependant, à  en croire le chef de service de l'urbanisme de la DUC, il est tout à  fait clair que l'écrasante majorité des bâtisses non achevées appartient à  des propriétaires privés. Cela s'expliquerait, selon un architecte, par de multiples facteurs. A ce propos il citera à  titre d'exemple, la cherté des matériaux de construction ainsi que du pouvoir d'achat. « Pour avoir une idée sur l'étendue du phénomène des constructions inachevées dans les villes de la wilaya, il suffit juste de se rendre dans les lotissements où des bâtisses appartenant à  des privés y sont érigées. Elles ressemblent plus à  des chantiers qu'à des projets achevés. Cet état de fait est le résultat d'une somme de causes, dont on peut énumérer la cherté des prix de matériaux de construction et aussi le fait que le propriétaire de la construction demande un permis de construire pour une maison de type R+2 alors que ses moyens ne lui permettent peut-être qu'une construction d'un seul niveau », confie l'architecte.CINQ ANS POUR ACHEVER LES CHANTIERS DE CONSTRUCTIONPour remédier à  cette situation, le nouveau dispositif de mise en œuvre des dispositions contenues dans la loi 08/15, prévoit la délivrance d'une attestation de mise en conformité partielle au propriétaire concerné par ce cas de figure afin d'entreprendre l'achèvement de ce qu'il a déjà construit.Au demeurant, les autres avantages de la mise en application de la loi en question, en plus du fait qu'elle envisage d'assainir définitivement d'ici 2013 le problème des constructions inachevées, concernent également et indirectement l'extension urbaine anarchique. Et pour cause, confie le même responsable de la DUC, «aucune viabilisation (branchement au réseau d'assainissement, de l'électricité ou de l'AEP) ne peut àªtre entreprise sans que le propriétaire ne détienne une attestation de conformité. Le cas contraire, le propriétaire, l'entrepreneur en charge de la viabilisation ainsi que l'organisme concerné, seront automatiquement passibles de sanctions. Partant de ce postulat, il serait difficile sinon quasiment impossible d'ériger illégalement des bâtisses ou taudis pour cause de manque de viabilisation». Et d'ajouter : «toute transaction immobilière ne peut àªtre conclue aussi sans que le vendeur ne soit en possession d'un certificat de conformité alors qu'auparavant ce n'était pas le cas ».Pour revenir sur le registre des constructions illicites, les services de la wilaya de Tipasa en ont recensé en juin 2007, 16 433 cas, dont 1500 dans la commune de Ahmeur El Ain. Actuellement, selon le chef de service de la DUC, ce phénomène est en train de régresser graduellement avec notamment la concrétisation des programmes RHP (résorption de l'habitat précaire) ainsi que l'exploitation par les pouvoirs publics des assiettes récupérées après la démolition des bidonvilles en lançant évidemment de nouveaux projets.


Bonjour moi personnellement j'ai demander un permis de construire pour une battisse de 90 m² au niveau de la commune de bouharoun on ma transmis le mois de septembre 2018 un ordre de versement d'une somme de 54000 DA et que normalement il devrait être 13050 DA selonla LOI N° 17-11 DU 8 RABIE ETHANI 1439 CORRESPONDANT AU 27 DECEMBRE 2017 PORTANT LOI DE FINANCES POUR 2018 qui modifiées, complétées les dispositions de l’article 55 de la loi n° 99-11 du 23 décembre 1999 portant loi de finances pour 2000, concernant la taxe spéciale sur les actes d’urbanisme et tout autre permis ou certificat j'ai contesté cette OV par une requête au présiddeent de la commune et le chef daira le premier me dit que mon ov a été établis selon un ancien barème et qu'il existe un nouveau barème mais il ne va pas appliquer car il n'es pas rentable pour la commune ,le chef daira a ordonné a se qu'on applique cette loi mais le maire refuse maintenant il y'a un nouveau maire je lui est exposer ce problème il ma dit que aucune note de la duc n’existe pour l’application de ce barème a cette effet je vous demande d’étudier le dysfonctionnements au sein des services de l'urbanisme de la commune de bouharoun car il n'est pas normal que des communes de meme wilaya n'applique une même loi tel que les communes nadour,tipaza,sidi amar,menaceur qui travaillent avec cette loi Dans l’attente d'une réponse, je vous prie d’agréer, monsieur l'inspecteur général , l’expression de mes salutations distinguées.
MEDAI ZINEEDDINE - conseiller clientèle - bouharoun, Algérie

22/02/2019 - 397386

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